🎥 ''Je veux jouer, marquer et être décisif pour l'équipe''

POURQUOI LE FC NANTES ?

Andy DELORT : "L’importance du coach, de Franck Kita aussi. On a beaucoup échangé et on était sur les mêmes valeurs. C’est ce qui a fait la différence. C’est rare dans ce milieu mais une fois que nous avions trouvé l’accord, j’ai donné ma parole au coach et au Club, que j’allais tout faire pour signer ici. J’ai tenu parole, je n’ai pas regardé à côté et je suis très heureux de signer ici."

DELORT – KOMBOUARÉ, PRATIQUEMENT FAIT PAR LE PASSÉ…

"On a eu un discours ensemble il y a très longtemps, lorsque j’étais à Tours. Le coach, lui, était à Lens. J’avais attendu jusqu’à la fin et au dernier moment, il y a eu un problème financier avec Lens. Ça ne s’était pas fait. Mais on a toujours gardé ce contact sur le terrain, malgré le fait que nous étions adversaires et il y a toujours eu ce respect mutuel. J’aime les personnes comme lui et pour qui dans le football, je donne tout."

L’ATTENTE DE LA SIGNATURE OFFICIELLE À NANTES

"Ça a été très, très long. Mentalement ça a été dur. Parfois j’ai eu l’impression que ça n’avançait pas. Je suis quelqu’un de parole et je savais qu’il fallait que j’arrive en forme. Je me suis entraîné avec des préparateurs.
Je tiens aussi à remercier ma femme, ma famille et ma belle-famille. Lors des cinq, six derniers jours, ils ont tout mis en œuvre pour que je sois le plus prêt possible. On a parfois l’impression qu’être footballeur, ce n’est que l’argent. Mais c’est très dur aussi mentalement et j’aime me battre pour avoir les choses."

L’OGC NICE

"Je veux revenir aussi sur ce qu’il s’est passé avant. Quand je suis parti de Montpellier, ça m’a fait mal au cœur parce que c’est un club particulier pour moi. J’ai tout donné pour le club pendant trois saisons. J’ai marqué beaucoup de buts, j’ai pris du temps avec les supporters. Je suis parti parce que je voulais jouer une Coupe d’Europe. Il faut savoir que je suis parti à Nice pour le même salaire.
Pour revenir à Nice, j’ai une parole et quand on trahit ça, ça me fait mal au cœur. Je n’arrive pas à faire semblant. Le projet Ineos ? L’an passé on a fait une très belle saison. C’était plus compliqué cette année. Sûrement que je ne rentrais plus trop dans les projets parce que c’était plus complexe à la fin. Mais je ne regrette rien. Je pars tout de même en étant le meilleur buteur de Nice, sans jouer beaucoup de matches. Je pense avoir fait mon travail et l’an passé, j’ai marqué vingt buts dans la saison, des buts importants. J’ai joué, j’ai été heureux et j’ai pris énormément de plaisir. Je quitte le Club de Nice qu’avec des bonnes choses. Je remercie les supporters aussi."

L’AUTORISATION DE NE PLUS S’ENTRAÎNER AVEC NICE ?

"Ça a été compliqué… D’entrée, le premier jour que je ne me suis pas entraîné, ça a fait beaucoup de bruit. À la fin, je voulais absolument venir à Nantes. J’assume ce que je dis et ce que je fais. Au début, on m’a donné « l’autorisation de voyager » et ensuite, je n’arrivais plus à faire semblant et donc j’y suis allé seul. Sans autorisation."

SES RETROUVAILLES À NICE AVEC GAËTAN LABORDE

"On n’avait pas la chance de pouvoir s’exprimer ensemble sur le terrain. Lorsqu’on a pu rejouer ensemble, c’était contre Montpellier. Ça aussi, c’est un facteur que je n’ai pas compris. Du moins, on ne savait pas qu’on allait jouer ensemble. Mais on a vu qu’il y avait toujours des automatismes malgré le temps. Lui est arrivé plus tard. On a pris énormément de plaisir et on s’est notamment appelé longtemps hier."

LA MARÉE JAUNE ET VERTE AU STADE DE FRANCE

"Bien sûr que ça n’a pu me donner qu’envie de rejoindre le FC Nantes. Ma famille m’avait parlé de ça et de l’ambiance qu’ils avaient pu mettre au Stade de France. On connaît le public nantais et l’impact qu’il peut mettre. Bien sûr que pour un joueur comme moi, qui aime ce lien avec les supporters, ça a fait pencher la balance."

DES ÉCHANGES AVEC FLORENT MOLLET AVANT DE VENIR ?

"Le coach m’en a parlé et il a su le sortir au bon moment. Je pense que lui comme moi, c’était encore quelque chose qui s’ajoutait à notre décision. Sur et en dehors du terrain, on a des automatismes. Ce matin on a joué ensemble et on a l’impression qu’on n’est jamais parti. Ça fait plaisir !"

DES HISTOIRES D’AMOUR / HAINE AVEC LE PUBLIC

"Je suis revenu sur la même question à Nice, lors de ma présentation. Je suis quelqu’un proche du public et les gens m’aiment bien pour mon attitude, que ce soit sur le terrain et en dehors. Parfois, lorsqu’il y a beaucoup d’amour et que ça se termine, il peut aussi y avoir de la haine. Que ce soit dans un couple et dans un club, c’est pareil. Parfois, la rupture peut être un peu plus brutale, oui."

LES OBJECTIFS AVEC LE FC NANTES

"Je pense qu’on va viser le maintien cette saison, avec les quatre descentes en fin de saison. C’est toujours compliqué. Personnellement, j’espère marquer des buts, être décisif et amener ce que je peux amener sur un terrain : ma détermination, aider les joueurs, le club."

UN SYSTÈME DE JEU PRÉFÉRENTIEL ?

"Le coach prendra la décision en ce qui concerne les associations. Je veux jouer, marquer et être décisif. Je vais faire des appels, demander des ballons. Je suis ambitieux et je veux amener quelque chose en plus. J’ai envie d’apporter quelque chose."

PRÊT À JOUER ?

"Il faut y aller petit à petit. On connaît la Ligue 1. C’est un championnat de haut niveau et physiquement, il y a de l’impact. Il ne faut pas aller trop vite. Après, ce sera au coach de faire ses choix."

JOUER L’EUROPE AVEC NANTES

"Oui, jouer déjà ça, c’est extraordinaire. Bien sûr que c’est une motivation en plus. Que ce soit en Coupe d’Europe, en Coupe de France ou en Ligue 1, je veux jouer et être décisif !"

LES SOUVENIRS D'ATTAQUANTS DU FC NANTES

"Je pense, de mon temps, Emiliano (Sala). J’ai une pensée pour toute sa famille. C’est un joueur contre lequel j’ai joué presque toute ma carrière, que ce soit en Ligue 2 ou en Ligue 1. Je me souviens aussi de Filip Djordjevic. J’ai commencé en L1 à Ajaccio et il m’avait marqué. Il avait du charisme et j’aimais beaucoup son style de jeu."