🎥 La réaction des entraîneurs

Antoine Kombouaré, entraîneur du FC Nantes

"La première mi-temps, c'est un match haché, on est en difficulté pour ressortir le ballon, à l'image de la barre qui aurait pu nous compliquer le match.
En 2e mi-temps, Ajaccio avait lâché beaucoup de jus et on a eu plus le ballon. On ouvre le score et on fait ce qu'il faut pour se mettre à l'abri.
Ce n'est jamais facile ces matches, avec beaucoup d'engagement et de fautes. Difficiles de mettre le pied sur le ballon. Ajaccio a fait ce qu'il faut pour nous empêcher de jouer. En 2e, on passe devant physiquement.
Pour tout le monde, ça faisait quelques matches qu'on ne marquait pas. Pour toute l'équipe, c'est bien. Pour Evann et pour Ludo aussi.
C'est bien de gagner à l'extérieur. C'est jamais facile ici ! Je trouve une belle équipe d'Ajaccio. Beaucoup d'adversaires vont trébucher ici. Ce n'est toutefois que notre 5e victoire de la saison. On voudrait redevenir forts à domicile.
Il y a un match dans trois jours, en Coupe de France. Le reste, on verra. On veut aller en quart de finale. On est détenteurs de la Coupe de France. Pourquoi ne pas aller le plus loin possible.
On avait des absents, on joue beaucoup de matches. Il faut aligner une équipe performante, et pas des CV. Il faut qu'ils permettent à l'équipe de gagner. Mon travail est de faire des choix. On insiste sur la cohésion. Ils veulent jouer tous les matches, mais on ne peut pas. Ce n'est qu'une étape dans la course au maintien. Il y a encore beaucoup de points à aller chercher pour se maintenir."

Olivier Pantaloni, entraîneur de l'AC Ajaccio

"On savait que le match allait être difficile. On a beaucoup de blessés. En ce moment, on n'est pas épargnés par les blessures et les scenarii. Le petit brin de réussite sur la frappe sur la transversale... Nantes ne frappe pas au but en première mi-temps. On a une équipe encore diminuée à cause de l'effectif à l'infirmerie. Face à une équipe de grande qualité comme Nantes, on fait ce qu'on peut avec les joueurs qu'on a. Ca fait mal aux joueurs. Je leur ai dit qu'il faut qu'on arrête de craindre l'adversaire ou d'être timide. On prépare le match face à Nice. Tant qu'on est encore en course mathématiquement, il faut jouer ces combats.
On sent dans la rencontre qu'on a du mal à peser offensivement face à une équipe qui concède très peu d'occasions de but. On prend un coup sur la tête après le premier but, les joueurs ne renoncent pas mais on a aussi des limites.
On n'a pas l'effectif pour faire tourner. La totalité des joueurs ont fait les 3 matches consécutifs.
Il faut maintenant passer à autre chose. Il y a des points à prendre et tout faire pour y arriver."