🎥 ''On veut montrer le meilleur visage du FC Nantes''

LE POINT SANTÉ

Antoine KOMBOUARÉ : "On a quatre absents avec toujours, Charles Traoré et Quentin Merlin. Andy Delort s’est ajouté à la liste, touché au mollet gauche lors du match de Coupe de France. Enfin, Sébastien Corchia est malade.
Nicolas Pallois est de retour avec nous pour l’entraînement et on fera le point ensuite. J’espère que ça va aller. Il était toute la semaine en réathlétisation avant de faire partie de la séance hier. Il a fait une partie de la séance pour voir comment son genou réagissait. Il est parti pour faire la séance et voir comment ça évolue."

CETTE AFFICHE AU PARC DES PRINCES

"J’ai envie de dire qu’on voit enfin le bout de ce marathon. On veut bien finir parce qu’on n’a pas le choix. Quand tu joues le PSG, il faut être prêt à courir, prêt à bien défendre, s’offrir des opportunités. Malgré la fatigue, on enchaîne. On va essayer de mériter ces deux jours de repos qui nous attendent ensuite. Paris est un adversaire redoutable, intraitable à domicile avec dix succès et deux nuls à la maison. Ils n’ont jamais connu la défaite à domicile.
Maintenant, on est sur une série de onze matches et oui, les organismes sont touchés, fatigués. Les garçons tiennent parce qu’on parle de bons soucis. Il y eu l’Europe, la Coupe de France, la Ligue 1. La course au maintien est toujours présente car ce dernier est loin d’être acté pour nous. Il nous faut des points. C’est beau de finir cette série de matches avec un déplacement au Parc des Princes, à condition de réaliser une bonne prestation face à cette équipe du PSG, qui se prépare aussi pour son déplacement à Munich, mercredi prochain."

LE PARIS SG DÉJÀ TOURNÉ VERS L’EUROPE ?

"Je pense que Christophe (Galtier) va mettre sa meilleure équipe. Il demandera aussi certainement à son équipe de faire un match sérieux. Pour lui, aujourd’hui, le match le plus important, contre nous. L’idée, c’est de faire une grosse entame, de vite marquer pour faire souffler ensuite ceux qui vont jouer mercredi. À sa place, c’est ce que je ferais. Il vaut mieux préparer ce déplacement au Bayern Munich avec notre rencontre qui précède ce rendez-vous européen."

KYLIAN MBAPPÉ, LE FACTEUR X DU PSG ?

"La difficulté du PSG, c’est qu’il y a Kylian (Mbappé), le meilleur joueur de cette équipe. Mais il ne faut pas non plus oublier Messi, de très bons milieux de terrains comme Verratti ou Vitinha. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y aura pas de plan anti Mbappé. Mes joueurs devront être attentifs dans la zone de Mbappé pour empêcher les ballons d’arriver. Il faudra aussi être plus proche de Messi pour qu’il évite de lui donner des caviars. Pour contrer Mbappé, il faut aussi éviter les prises de vitesse de sa part, défendre à deux si on peut, être costaud sur tout le terrain. Je pense aussi à un joueur comme Nuno Mendes qui déboule fort dans ce même couloir gauche…
Aujourd’hui, Mbappé, c’est le meilleur joueur du monde. Seul, on ne peut pas. Marseille a essayé avec Bailly… il faut défendre à plusieurs, anticiper ses dribbles, sa prise de vitesse. Il est toujours capable de faire des différences. L’autre difficulté, c’est qu’avec ou sans le ballon, il fait mal. Défendre sur lui, c’est un vrai travail collectif."

ÊTRE BIEN EN BLOC, LA CLÉ POUR LIVRER UNE BONNE COPIE ?

"Il faut qu’on soit vraiment capable de bien défendre ensemble, d’être en bloc et compact. Il faut aussi avoir des arguments pour les faire courir, pouvoir les faire jouer. On aura des coups à jouer et on tentera de les faire douter. Oui, on essaiera !
On veut faire un bon match et on verra bien le résultat final. Il faut y aller en structurant le travail, courir, bien défendre et profiter des opportunités. Il y en aura, j’en suis sûr. À nous de profiter de leurs temps faibles."

LE FC NANTES A DÉJÀ BATTU DEUX FOIS LE PSG DEPUIS L’ARRIVÉE DU COACH SUR LE BANC !

"On a cette expérience d’avoir déjà battu le PSG par le passé, oui. Bien sûr que l’expérience de la Coupe d’Europe va nous aider mais pas tout de suite. Là, il y a beaucoup de fatigue, avec des gros matches qui se sont répétés même en championnat. On a joué Lorient, Lens, Rennes… Il faut digérer tout ça. On va récupérer pour finir la saison en boulet de canon. Là, on joue à l'énergie et il faudra être costaud mentalement."

POSSIBLE DE FAIRE TOMBER DE NOUVEAU LE PSG ?

"Le plus important, c’est qu’on a déjà été capable de le faire. Donc on peut le refaire. Bien sûr que dans le temps, ça reste un exploit. Avoir déjà battu le PSG, ça donne de l’énergie, de la force. Pour l’instant, face à Paris, depuis notre arrivée le sur banc du FC Nantes, on a joué 4 matches pour deux succès et deux revers. Il y a le discours qu’on met en place mais surtout les actes forts qui sont les victoires. Quand on parvient à les battre l’an passé à la maison (3-1), ils sont au complet et venaient de s'imposer face au Real Madrid en fin de match… Lors du succès là-bas (saison 2020-2021, succès 1-2), on était 20ème au coup d’envoi ! Et nous étions menés 1-0 à la pause..."

UNE NOUVELLE SÉRIE EN L1 À VENIR

"Je ne vois pas aussi loin que ça. Dans le travail, on est concentré sur le présent et donc ce déplacement au PSG. Il faudra offrir la meilleure opposition, essayer de faire bonne figure et espérer qu’ils ne soient pas à 100%. On y va étape par étape dans le calendrier. Après ce match de samedi, on va se reposer. On en a besoin."

COMMENT COUPER PSYCHOLOGIQUEMENT ?

"On dort, on voit nos familles, on retrouve les enfants, etc.. On est très heureux. Il y a aussi les moments partagés à l’extérieur de la Jonelière, avec les amis. C’est important de s’oxygéner pour couper un peu avec le foot. Quand on revient, il y a de l’énergie. Les bons résultats font aussi beaucoup de bien.
Malgré l’élimination en Europe, on est très heureux de ce qu’on a fait ! C’est une très belle expérience. On a goûté à ça et beaucoup veulent y revenir. La victoire devant Lens mercredi, c’est aussi une très bonne chose parce que ça casse la dynamique négative qui s’installait. Ça rebooste tout le monde. On discute aussi pour leur dire qu’on a la chance qu’on joue des matches avec autant d’enjeu. Il y aujourd’hui cette motivation d’aller jouer le PSG au Parc des Princes. On veut montrer le meilleur visage du FC Nantes."

ANDREI GIROTTO

"Sa présence répétée est aussi due à l’absence de Nicolas Pallois. Je lui demande de tenir, de continuer à être bon et de continuer à tenir cette défense. Il le fait merveilleusement bien. On a la chance d’avoir un garçon costaud, sérieux et performant."

UN RISQUE DE DÉCOMPRESSION APRÈS LES DEUX JOURS OFF ?

"Il y a toujours un risque. À nous, le staff technique et le staff médical, d’être auprès des joueurs, d’être attentif, vigilant. Il y a un risque que ça décompresse mais aussi la possibilité que les joueurs reviennent et veulent tout casser (sic)."

LA SUITE EN COUPE DE FRANCE

"C’est difficile de se prononcer sur le match à venir parce que la Coupe de France, ce sera début avril. C’est très loin… On trouvera les mots, on mettra le travail en place pour tenter de battre cette équipe de l’OL. Après, bien sûr que recevoir, c’est une bonne chose. Il vaut mieux ça.
Nos supporters ont été punis en quarts, comme nous, injustement. Et là aujourd’hui, jouer à domicile, c’est une joie de retrouver nos supporters pour nous soutenir. Un avantage ? On verra à la fin du match ! Mais vraiment, je suis heureux pour le public. Peu importe le résultat, on fera une fête ensemble, pour cette deuxième demi-finale en deux ans."

UN DÉPLACEMENT À PARIS EN TRAIN, AVEC UN RETOUR EN BUS

"Je n’ai pas attendu qu’on vienne avec des pétitions parce que bien avant, en amont, j’avais décidé qu’on allait partir en train à Paris pour jouer ce match. Et on est très heureux d’y aller en train, pour un trajet de deux heures. Et ensuite, pour le retour, on rentre en bus.
Ma sensibilité écologique ? Je viens de Nouvelle-Calédonie, je suis très concerné par l’écologie avec la montée des eaux, des îles qui disparaissent notamment suite au réchauffement climatique. Je n’ai pas besoin d’avoir des gens qui viennent ici pour me parler d’écologie, de climat. Je le sais, ça. Que ce soit à Dijon, ou même avec le PSG pour aller à Lyon par exemple, on prenait le train..."