04 avril 2023

🎥 ''Emmener à nouveau tout le monde au Stade de France''

Antoine Kombouaré

Face aux médias ce mardi après-midi, Antoine Kombouaré a fait le point avant la rencontre de mercredi soir (21h10). Pour rappel, les Jaune et Vert accueilleront l'Olympique Lyonnais pour le compte des demie-finales de la Coupe de France. Retrouvez sa conférence de presse ci-dessous.



LE POINT SANTÉ

Antoine KOMBOUARÉ : "Tout le monde est sur le pont. C’est une bonne chose. Maintenant, je vais voir concernant Charles (Traoré) et surtout Quentin (Merlin), qui a joué une heure avec la Nationale 2 à Angers. Il y a eu des petits bobos. On va faire le point. Hier, il a fait des soins et trottiné un petit peu. Il s’entraîne aujourd’hui et on donc on verra. Pour l’entraînement du jour, tout le monde est apte.
Fabien (Centonze), c’est bien, il s’est entraîné hier avec tout le monde. Pedro (Chirivella) aussi. Il a fait le décrassage. On fait le point aujourd’hui."

JAOUEN HADJAM

"Concernant Jaouen, ça ne change pas la donne. Il sera absent. Je vais revenir sur ce que j’entends : il n’y a pas de polémique et pas de sanction. Je suis entraîneur et je mets en place des règles de vie, un cadre de vie. Ceux qui ne respecte pas ça, ne sont pas sélectionnables. Une fois qu’il aura terminé le Ramadan, il sera à nouveau présent dans le groupe. Je ne fais que mon travail et il faut que tout le monde se plie aux règles établies.
Aujourd’hui, je respecte ses convictions religieuses et vraiment, il n’y a pas de sanction. Dans la semaine, ceux qui jeûnent, s’entraînent et on adapte les séances pour eux. Lorsqu’il y a deux séances par jour et bien ils ne s’entraînent pas. Mais les jours de match, je préfère que les garçons mangent avec nous. Au-delà de prendre de forces pour le match, c’est un moment de partage. Ce que font les autres dans leur club… ils appliquent les règles qui veulent. Partout où je suis passé, j’ai toujours fonctionné comme ça. Mais il n’y a pas l’envie de polémiquer. Je protège mes joueurs en même temps. On part en mise au vert ce soir, c’est pour partager des choses ensemble, échanger à table, discuter et être fort tous ensemble pour le match. Avec Jaouen (Hadjam), on en parle tous les jours. Et on est d’accord tous les deux : lui, respecte ce que je mets en place et je respecte le fait qu’il veuille jeûner. Mais il y a des règles valables pour tout le monde."

SE RACHETER APRÈS LA GIFLE

"Quand on a connu un tel résultat dimanche, on a pris une claque et aujourd’hui, peu importe la compétition on veut prouver que c’était un accident. On veut basculer très vite sur un tout autre résultat. L’avantage de cette Coupe de France, c’est que tu n’es pas obligé de gagner dans le temps réglementaire, il y a aussi les penaltys. Mais bien sûr que c’est bien de très, très vite se projeter sur ce match, face à cette équipe de Lyon qui sur le papier, est plus forte que nous. Au niveau du classement en L1, ils sont devant nous et alors qu’on perdait 3-0 dimanche à la maison, ils sont allés s’imposer à Paris (0-1) après un très bon match. La tâche s’annonce difficile et il faudra faire un exploit."

LES DEUX ÉQUIPES JOUENT LEUR SAISON SUR CE MATCH ?

"Oui et nous aussi on joue notre saison sur le match de demain. Quand on sera en situation de jouer le maintien parce qu’on sera à la limite, on jouera notre match de la saison lorsqu’il s’agira de rencontres pour le maintien. Mais pour la Coupe, c’est le match le plus important de notre saison au moment où on se parle."

LE CONTEXTE EST DIFFÉRENT DE L’AN PASSÉ

"Il y a peut-être moins d’attente. Ce qu’on a vécu l’année dernière, c’était tellement puissant, tellement fort, que c’est différent. Mais on a l’occasion d’aller au Stade de France après ce match face à Lyon. Personnellement, j’ai envie de revivre ce que j’ai vécu l’an passé. On attend tous cette qualification pour la finale."

LES JOUEURS TOUCHÉS APRÈS LA DÉFAITE À REIMS ?

"Hier matin, on sentait encore les garçons touchés par la défaite de la veille. Nous n’étions pas fiers de nous et on a commencé à corriger en travaillant sur le match de Reims, en se projetant aussi sur la demi-finale. Tout le monde est prêt à repartir au combat. Demain, il y a quelque chose de grand qui nous attend."

ANDY DELORT ET MOSTAFA MOHAMED SONT-ILS COMPLÉMENTAIRES ?

"Oui, bien sûr. Je n’ai jamais commencé avec les deux mais il y a des matches où je les ai fait jouer tous les deux ensemble. Lors du dernier match face à Reims, on a joué une partie du match avec ces deux attaquants ensemble."

ANDY DELORT

"S’il est en difficulté, c’est parce que les joueurs qui l'entourent le sont aussi. L’équipe l’est aussi. Je l’ai vu après le match de Reims, pour lui dire qu’il faut se réfugier dans le travail. Je garde confiance en lui et il faut aussi qu’il garde sa confiance en lui, tout en continuant de travailler. Il n’y a que comme ça que tu peux retourner la situation et te remettre à marquer des buts. On connaît la difficulté de ce poste. Aujourd’hui, il ne marque pas mais ce n’est pas un souci. Le souci premier c’est que l’équipe marque et se qualifie."

RÉMY DESCAMPS

"Cette saison, c’est un autre gardien, quelqu’un qui confirme à travers les entraînements et les matches. Il faut aussi compter avec lui. Je suis content mais chaque match est un véritable défi pour lui. Il affiche une mentalité exceptionnelle. C’est un gros travailleur et il a gagné l‘estime de ses copains."

JOUER LA DEMI-FINALE À LA BEAUJOIRE, DE QUOI ÉQUILIBRER LES DÉBATS ?

"Oui, aujourd’hui, avec les résultats de Lyon, notre dernier match aussi, un déplacement là-bas aurait été plus compliqué. Là, on sait qu’à la Beaujoire, avec notre public qui est chaud bouillant et qui va nous soutenir comme jamais, ça peut être déterminant. Ils savent qu’on a besoin d’eux demain."

LES SUPPORTERS VEULENT REVIVRE ÇA…

"Les supporters oui, mais nous aussi on a conscience qu’on a une chance fantastique de revivre ça. Nous sommes les acteurs de tout ça, dans ce qu’il se passe au Club et l’impact que ça peut avoir sur nos supporters. On a envie de gagner, de nous qualifier et on veut aller au Stade de France pour emmener à nouveau tout le monde : le peuple Jaune ! Une qualification en finale, ça amène du positif dans le club, dans la ville. Mais on le fait d’abord pour vous. On sait que ce serait quelque chose d’unique."

LES IMAGES QUI REVIENNENT DE LA DEMI-FINALE DE L’AN PASSÉ ?

"J’ai deux images en tête : le penalty libérateur de Moses Simon. Celui qui envoie le Club au Stade de France. Et l’envahissement du terrain. Là, c’était spontané, bon enfant, c’est ce qu’on a envie de voir toute la vie."

ARRIVER À PROFITER DE TOUTES CES ÉMOTIONS FORTES EN SI PEU DE TEMPS, DIFFICILE ?

"On n’en profite pas. Je suis en train de vivre quelque chose d’exceptionnel. Parce que c’est Nantes, que c’est mon Club et je suis là en train de vivre deux années et demi incroyables, avec ce maintien aussi. Je pense que plus jamais, je ne vais revivre ça. Dans ma nature, je suis toujours en train de me projeter sur ce qui va arriver après. Aujourd’hui, à Nantes, on vit de grandes choses mais on ne peut pas apprécier, on ne peut pas savourer parce qu’on a toujours envie de plus. Et puis surtout, il y a la pression : la pression des joueurs, la pression certainement des dirigeants et du public. Et puis ici, je n’ai pas envie des décevoir les gens. C’est sans fin. Mais c’est grandiose ce qu’on est en train de vivre."


FC Nantes - Olympique Lyonnais

Demi-finales de finale de la Coupe de France
Mercredi 5 avril 2023, 21h10
Stade de La Beaujoire


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