🎥 La réaction des entraîneurs

Antoine Kombouaré, entraîneur du FC Nantes

"On est passé par tous les états. J'ai surtout dit aux joueurs. On n'a pas été capables de le gagner, mais on ne l'a pas perdu. C'est important. On peut perdre le match, mais en toute fin, on égalise. Si on n'est pas capables de gagner, il ne faut pas perdre. C'est un bon point.

On ne joue pas pour prendre un point. On fait une très belle première mi-temps, avec l'avantage d'un but. Mais on a été désunis en deuxième mi-temps. Troyes a pu respirer et jouer pour marquer deux buts.

Si on résume, c'est l'histoire d'un match d'occasions gâchées. On doit avoir 19 tirs dans la surface, 51 centres... mais si tu n'es pas efficace. 1-0, on n'est jamais à l'abri. Si tu ne marques pas le 2e, tu es à la merci.

C'est la période qui veut ça. On est dans une spirale difficile. On se crée beaucoup d'occasions. L'adversaire n'en a pas besoin de beaucoup pour nous faire mal. Il faut s'accrocher et continuer à se battre.

La bonne nouvelle, c'est qu'on passe à la finale. On aura ensuite 6 matches pour aller chercher le maintien et seulement concentrés sur cette bagarre.

On a tout fait pour être en finale. Les esprits étaient tournés vers la finale. On va tout donner, et après travailler fort pour le maintien.

J'ai priorisé la meilleure équipe sur ce match face à Troyes. On a maintenant 6 jours pour préparer ce grand rendez-vous et donner un nouveau titre au club.

Il faut trouver le bon équilibre et surtout la confiance pour les joueurs. Maintenant, il faut jouer la finale !

Le 4-4-2 ? C'est intéressant quand les attaquants pressent haut. Mais il faut être costaud physiquement et surtout faire la différence quand tu as les situations. Après, c'est plus dur quand on subit. Il faut faire entrer des hommes frais. Ils ont fait ce qu'on attendait d'eux. Ca demande beaucoup d'efforts.

Ce qu'il faut retenir, c'est la force de caractère qu'on a eu. On a continuer à se battre pour le collectif, à y croire. Et on fait les bons gestes pour être efficaces. On est heureux après un match comme celui-ci : on est dans les arrêts de jeu et on prend un point. C'est costaud. Maintenant, il faut bien préparer la finale de la Coupe de France.

On a pris un point sur 6. Ce n'est pas bon du tout face aux concurrents directs. Après la finale, il faudra être costauds. Mais je crois en mes joueurs. Il faut prendre les choses les unes après les autres."

Patrick Kisborno, entraîneur de l'ESTAC Troyes

"Je suis déçu. Nous avons dominé la 2e mi-temps. Nous avons eu un état d'esprit de combattant. Mais nous encaissons ce but au dernier moment.

L'arbitre m'a expliqué. Pour moi, il y a main, mais dans la loi, ce qui est écrit dit qu'il n'y a pas main. L'arbitre est d'accord avec moi, mais dans les lois du football, il n'y a pas main. De l'épaule à l'avant bras, il y main. Dans toute autre partie du terrain, il y aurait eu coup-franc.

J'ai vu de belles choses de mon équipe. Mais ce n'est pas moi qui décide du sort de la rencontre.

On doit se concentrer sur notre travail au quotidien, sans nous projeter trop loin.

Le premier but ? Nous positionnons d'habitude les grands joueurs au milieu de la surface. C'est un endroit stratégique. Il y a surtout une question de comportement et d'engagement. Ca n'a pas été le cas. Mais l'équipe a su se battre pour revenir au score."