18 mai 2023

🎥 ''Il faut être plus entreprenants''

Pierre Aristouy

Face aux médias ce jeudi, Pierre Aristouy a évoqué la rencontre de samedi après-midi (17h à La Beaujoire) face au Montpellier HSC pour le compte de la 36ème journée de Ligue 1 Uber Eats. Retrouvez sa conférence de presse ci-dessous.


Le point santé
Pierre Aristouy :
Igniatius Ganago a eu un programme adapté toute la semaine avec le préparateur physique. Il a retrouvé le ballon aujourd'hui. Pedro Chirivella a aussi retrouvé le contact avec le ballon et ses partenaires depuis hier. Pedro est venu me voir le lendemain de ma prise de fonction, à son initiative, en évoquant sa situation. Il avait fait le choix de soigner sa pubalgie. Il vit simplement mal le fait de ne pas pouvoir aider l'équipe. On s'est poser avec le staff pour voir s'il était envisageable de l'avoir, peut-être, sur les deux derniers matches. Je préfère les gens qui, dans la douleur, veulent aider plutôt que ceux qui rechignent. Sur et hors du terrain, c'est quelqu'un qui abat beaucoup et qui est précieux. Depuis son retrait des terrains, c'est un peu plus difficile au niveau des résultats. On s'est donné la possibilité de le récupérer, sans aller trop loin dans la prise de risque pour sa santé. On verra.
Pour Andy Delort, ça va.

Avez-vous dû accompagner Mostafa Mohamed, cette semaine ?
Pierre Aristouy :
Ce sont toujours des moments un peu compliqués. On n'est pas habitués. Il avait cette double sensation de laisser les potes et en même temps de faire du mal à la famille. Ce sont des moments compliqués. Dès le lundi, on a parlé de ça avec lui et on l'a tranquillisé par rapport à la suite.
Il était très peiné de la situation quand on lui a infligé une amende. Mais il l'a accepté. Le dossier est clos.

Vous avez eu une semaine complète pour travailler à la tête de l'équipe...
Pierre Aristouy :
Je suis moins dans l'urgence, dans la nécessité de tout régler. La prise de marques est faite et je peux me concentrer sur l'essentiel : les joueurs, le jeu et l'animation.

Du temps pour avoir plus de certitudes sur le terrain ? Pierre Aristouy : Oui, plus on aura de temps, plus on va progresser. Il faut passer du temps, avec du sens, pour créer des codes communs et choisir les hommes qui, en complémentarité, vont trouver ces certitudes, des affinités.

La deuxième mi-temps a montré des limites physiques. Avez-vous adapté le travail ?
Pierre Aristouy :
Lundi et mardi, c'était surtout de la récupération. A Toulouse, l'équipe a parcouru 10 km de plus que sur les matches précédents. C'est quasiment un joueur en plus. Il y avait donc de la fatigue. On a travaillé avec ceux qui n'avaient pas ou peu joué. Et hier, on a pu expérimenter des choses, notamment dans l'animation offensive. La volonté d'être plus entreprenants.

Un changement dans les têtes ?
Pierre Aristouy :
Je l'ai dit, ils ont fait 10 km de plus avec les mêmes moyens physiques que la semaine précédente. On ne change pas tout en une semaine ! Ils ont été chercher plus qu'ils ne pouvaient. C'est pour ça que la fin du match est très compliquée. C'est pour ça qu'on est alors dans une démarche athlétique, plus que de jeu. Mais on ne lâche pas.

Moins de morosité au sein du groupe ?
Pierre Aristouy :
Oui. Je pense que c'était important de repartir avec quelque chose de Toulouse. Ca aurait dur, autrement. Tout le monde a pris conscience que ça a été dans la douleur et qu'il faut proposer autre chose. Mais on est revenus avec quelque chose, et c'est à mon sens le plus important. Il y a peut-être un peu plus d'entrain, de dynamisme, sur le terrain et en dehors. Maintenant, il faut que ça se traduise.

Trouver un système pour faire jouer Mollet et Blas ?
Pierre Aristouy :
Je pars du principe que ce sont deux excellents joueurs de foot. Et je ne connais pas d'excellents joueurs de foot qui ne sont pas capables de se comprendre sur le terrain. Encore une fois, à Toulouse, nous n'avons pas eu beaucoup le ballon. C'est difficile de tirer des conclusions. J'espère qu'on l'aura plus samedi.
Il faut que les joueurs cadres soient performants. Il faut gagner des matches. Alban va nous permettre de ne pas en perdre, mais c'est à eux de nous permettre d'en gagner.

Un discours pour faire abstraction de l'enjeu ?
Pierre Aristouy :
Je préfère effectivement parler de jeu. Jouer un match en tenant compte de l'enjeu, ça vous donne des éclairs de motivation, mais au moindre grain de sable, ça risque de s'effrondrer. Si on leur donne des objectifs de jeu, un but peut se marquer rapidement. On parle de jeu. Raynald Denoueix disait "le jeu avant l'enjeu", quand nous avions été joué le maintien au Havre, à la dernière journée. Il n'a jamais changé de cap. Je ne changerai pas de cap non-plus : je ne parlerai que de jeu.

Peut-on remettre quelque chose en place en quatre matches ?
Pierre Aristouy :
Non, ça se passe par les entraînements, une prise de conscience... Contre Toulouse, on a passé trop de temps à récupérer le ballon. Toulouse est une équipe qui confisque le ballon et font courir l'adversaire. Ce sont des courses monotones qui fatiguent. Il faut qu'on passe moins de temps, qu'on soit plus énergiques, plus intenses. Ca nous donnera plus de fraîcheur pour nos actions.
Chaque match a sa vérité. Mais je ne veux pas qu'on ait des phases de récupération trop longues parce qu'on ne saura pas faire sur la durée. Je pense que ça use physiquement et mentalement. Il ne faut pas donner la possibilité à l'adversaire de s'installer aussi longtemps avec le contrôle du ballon. Il faut être plus entreprenants.

Montpellier, un profil différent...
Pierre Aristouy :
Montpellier a un jeu complètement différent de celui de Toulouse. Montpellier cherche la verticalité dans le jeu. Ca demande une attention différente.

L'objectif en termes de points pour la fin de saison ?
Pierre Aristouy :
Si possible, neuf. Et ça peut ne pas être suffisant. Je ne peux pas vous répondre. Je ne suis pas exagérément optimistes en pensant comme certains observateurs qu'Auxerre va perdre contre Paris et Lens. Ca reste des matches de football, il faut les gagner. Je n'ai pas d'objectif points. J'aimerais pouvoir aborder le match d'Angers en ayant les cartes en main.
On a pris 6 victoires en 35 journées. Il en faut maintenant 2 sur 3 matches restant. Le ratio n'est pas le même. On va tout faire pour...
Il y a plein d'exemples dans le sport où la situation est mal engagée et il se passe quelque chose qui renverse le cour des choses. On n'a pas passé beaucoup de journées en situation de relégable. C'est nouveau pour nous. Il faut le digérer et ré-enclencher quelque chose de positif. J'ai rappelé aux joueurs à quel point il est difficile de gagner un match de foot et à quel point il est difficile de gagner un match de foot quand on n'en a pas gagné depuis 12 matches. C'est encore plus difficile. Ca demande encore plus d'efforts, de détermination. On a tous connu des cycles où tout est fluide, clair. On se sent fort et on s'impose. A l'inverse, c'est très dur de gagner un match de foot quand on est dans un cycle bloquant.
Le premier déclic, c'était de ne pas rentrer bredouilles de Toulouse. Evidemment, le plus dur est de gagner le premier.

Avais-tu imaginé ce premier match à la tête de l'équipe ?
Pierre Aristouy :
Je n'avais pas imaginé, comme je n'avais pas imaginé cette fonction depuis une semaine. J'ai hâte d'y être, d'être sur le banc et proche de mes joueurs. C'est à nous de rendre cette Beaujoire extraordinaire. Les supporters sont là, c'est un public exceptionnel. Mais c'est aux joueurs de le rendre exceptionnel. Ils seront récompensés.

La tribune Loire fermée pour Nantes - Angers...
Pierre Aristouy :
Je l'ai appris ce matin, je n'étais pas au courant qu'il y avait un sursis. Mais concentrons-nous sur nos deux premiers matches, faisons en sorte d'aborder le match d'Angers avec les cartes en main. Ca, ça nous donnera déjà beaucoup de force. Et j'imagine qu'on trouvera des aménagements pour que nos plus fervents supporters puissent être dans le stade.

As-tu eu de bonnes surprises depuis que tu es à la tête de l'équipe ?
Pierre Aristouy :
La première bonne surprise, c'est de voir que le groupe répond, que le groupe est avec moi. Il y avait forcément des interrogations par rapport à ça. Après, j'ai découvert des hommes, des gamins extraordinaires, des mecs inspirants. Il faut s'appuyer sur eux. Après, il faut s'appuyer sur ce que je sais faire pour les libérer totalement.

Vous sentez-vous soutenu ?
Pierre Aristouy :
Oui. Je vais voir mes collègues de la formation tous les jours. Tout le monde est très en demande de savoir comment va le groupe, comment se passe l'entraînement... il y a du soutien et de l'attente.

S'entraîner à la Beaujoire ?
Pierre Aristouy :
Je voulais m'entraîner à la Beaujoire au plus près de l'horaire du match. La météo sera quasiment la même... pour la prise de repère.


FC Nantes - Montpellier HSC

36e journée de Ligue 1 Uber Eats
Samedi 20 mai 2023, 17h
Stade de la Beaujoire

Par J.J. et F.C.


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