🎥 ''Jouer ce match pour le gagner et après...''

POINT SANTÉ

Pierre ARISTOUY : "Andy Delort est forfait, tout comme Evann Guessand touché aux adducteurs. Pour le reste, c’est bon."

LA PRÉPARATION DE CETTE SEMAINE CRUCIALE

"On essaie de s’écarter de cette considération. La meilleure façon de se préparer, c’est d’être dans l’optique de préparer cette rencontre pour la gagner. Rien de plus."

L’ATMOSPHÈRE AU SEIN DU CLUB

"J’ai trouvé ça plutôt paisible, plutôt tranquille, dans notre climat de travail. Il n’y pas eu de particularité négative. Ça ne date pas de cette semaine mais on sent que des personnes sont dans l’attente, dans la crainte pour certains. Nous sur le terrain, on n’a rien senti de négatif. Vraiment, je n’ai pas ressenti de climat anxiogène."

DE LA SÉRÉNITÉ AVANT CE MATCH SUR LE PLAN PERSONNEL ?

"Combatif, toujours. À la recherche de solutions comme je pouvais l’être la semaine passée et les semaines précédentes. Je suis décidé à aller au bout de cette mission de quatre semaines."

UN ÉCART AVEC AUXERRE PLUS IMPORTANT PAR RAPPORT À LA SEMAINE PASSÉE

"L’écart est le même que lors de ma prise de fonctions. Des motifs d’espoir ? Oui, au regard du dernier match mais un match ne ressemble pas à un autre. Qui après Montpellier, pouvait penser qu’on présenterait un visage plus séduisant le week-end suivant ? Il y a du travail d’effectué, de la préparation. Mais il faut aller vite. J’ai peut-être fait des petites erreurs au départ et sur la durée, on trouve des solutions, des choses qui amènent de la complicité et qui apportent un peu plus d’efficacité et d’équilibre."

L’APPORT DE PEDRO CHIRIVELLA

"Il a cette maîtrise et cette science du jeu dans cette zone-là du terrain, avec ou sans ballon. Il sait orienter les offensives avec beaucoup de pertinence, très souvent. Il possède aussi un lien technique qui l’unit à d’autres joueurs. Dans la récupération du ballon, malgré son petit gabarit, il prend de la place, en étant en capacité de couvrir des trajectoires. Il a un temps d’avance."

DES JOUEURS QUI LÈVENT LA TÊTE APRÈS CE MATCH À LILLE ?

"Ce qu’on a vu à Lille est source d’optimisme. On ne passe pas loin du coup parfait et ça n’aurait pas été un hold-up. On a senti des joueurs qui se sont élevés par rapport au niveau de l’exigence. Idem sur la semaine d’entraînement."

QUENTIN MERLIN

"Ça a toujours été un milieu de terrain et je l’ai toujours connu comme tel. Il y a grandes chances qu’il réitère ça le week-end prochain au milieu. Lui, individuellement, il est déchargé de responsabilités défensives directes en étant beaucoup moins exposé. Il a sa part de travail et il l’a bien fait avec Marcus Coco. Mais ce n’est pas une responsabilité directe avec un duel en un contre un, qui exposerait son équipe en cas d’échec. Il a aussi davantage de liberté sur le plan mental pour se projeter et trouver des liens techniques avec les éléments offensifs. Son registre technique est aussi davantage valorisé par une position plus haute sur le terrain."

RELANCER DES JOUEURS, UNE BONNE CHOSE ?

"Les considérations sont différentes pour chacun. Sur le côté gauche, Charles (Traoré) est en concurrence avec Jaouen Hadjam et Quentin Merlin, deux très bons footballeurs, deux garçons créatifs. Mais à Lille, pour affronter Cabella, David, Bamba et Ounas, j’avais besoin d’un joueur qui aime défendre et qui est meilleur défenseur.
Concernant la charnière centrale, dans un passage à deux défenseurs centraux, il n’y a pas de sanction pour Nicolas Pallois, juste un choix : Castelletto – Girotto.
Enfin, pour Marcus Coco, c’est un état d’esprit et une certaine polyvalence avec un volume qui va lui permettre de travailler sur les deux phases de jeu. Sur le temps qu’il a joué, il a beaucoup soulagé Joao Victor et a réussi à être à l’initiative de quelques relances."

UN VESTIAIRE DÉÇU APRÈS LILLE MAIS QUI SE SENT CAPABLE DE LE FAIRE ?

"J’avais senti un vestiaire déçu, en colère mais pas abattu. Je l’avais senti un peu après Montpellier, pour tout vous dire. Les joueurs ressentent des choses mais ressentent aussi qu’il y a quelque chose qui s’est mis en place. Il y a davantage de fluidité, plus de liens entre eux, des affinités techniques pour se projeter. On retient le résultat sec, c’est normal."

LA COMPLICITÉ, LA BASE DE TOUT ?

"Je vais reprendre des choses que j’ai pu voir, entendre et expérimenté par le passé : sur un terrain, quand deux joueurs se comprennent, c’est déjà intéressant. Si un troisième arrive et comprend aussi, ça l’est encore plus… Donc si on arrive à trouver des duos, des trios qui dans une même zone peuvent s’aider, c’est mieux. Ça fait partie des observations, des discussions et des liens techniques sur le terrain."

PAS DE TRIBUNE LOIRE FACE À ANGERS SCO…

"C’est évidemment dommageable de ne pas pouvoir profiter de cette tribune Loire ce samedi soir dans ce match crucial. On ne peut malheureusement qu’accepter la décision. On préfère ne pas se focaliser là-dessus. On n’a le choix que de faire avec. J’espère que les garçons vont surtout observer que 27 000 autres supporters seront là pour les soutenir."

DE L’APPRÉHENSION AUTOUR DE CE MATCH SPÉCIAL ?

"Le contexte est spécial pour moi aussi, unique, nouveau. Mais je n’ai pas envie de me focaliser sur le match d’Auxerre dès le début. Parce que contrairement à cette formation, on doit s’imposer. Je vais donc commencer par observer le bloc adverse et voir quelles solutions on peut apporter. Au fil du temps, on verra bien. Mais il faut d’abord jouer pour gagner.
Je vais sûrement commencer à regarder ce qu’il se passe à Auxerre, si on mène au score. Avant, ça ne sert à rien."

UN ARBITRE LICENCIÉ EN RÉGION BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ

"Je suis surtout très content d’avoir sur ce match, un arbitre qui officie en Ligue des Champions. C’est une très bonne chose. C’est convaincant."

ANGERS SCO

"J’ai cru comprendre que c’est une équipe qui voulait nous amener avec elle donc je m’attends à une adversité féroce… Je n’ai pas aimé, je n’aime pas ça. Ça ne sert à rien et ça ne fait que me chauffer un peu plus. Angers est un très bon club, que je respecte. J’ai pu les affronter de nombreuses fois en jeunes dont trois fois cette année, pour trois victoires. J’espère qu’il y en aura une quatrième."

SAMUEL MOUTOUSSAMY COMME CAPITAINE

"Oui, il ne s’est pas forcé et est resté crédible dans son investissement sur le terrain. On connaît ses points forts, ses lacunes qu’il a su atténuer au fil des années de travail. Il ne m’a pas surpris et se montre complètement investi dedans. Je vois ses prises de parole, ses attitudes avant les matches et bien souvent, c’est suivi d’actes. Comme tous ses partenaires, ce n’est pas parfait mais je n’ai aucun regret par rapport à ce choix."

LE HAVRE AC – FC NANTES EN 1999…

"Je me souviens très bien de ça oui et je vais peut-être plus parler de ça que de maintien obtenu devant le FC Metz en 2005. Au Havre, il y a ce but de mon pote, Marama (Vahirua), qui marque le seul et unique but (0-1). C’était sous les ordres de quelqu’un que je porte en grande estime et qui était présent sur le banc, cette année-là."

LE RÔLE D’OSWALDO VIZCARRONDO

"Il est présent auprès des joueurs, au contact avec eux avec peut-être un lien qui montre plus de proximité, dans l’écoute et dans la transmission. Il possède aussi un vécu de joueur plus important que le mien et a donc des choses différentes à apporter aux joueurs."