🎥 ''Un rendez-vous particulier''

ABSENTS & SUSPENDUS

Pierre ARISTOUY : "Ganago et Centonze sont absents. Fabien (Centonze) est toujours en phase de réathlétisation. Adson a participé à quasiment la totalité des séances collectives de la semaine. Nathan (Zézé) a repris l’entraînement collectif et il va jouer en amical face à Brest cet après-midi. Il a besoin de retrouver du temps de jeu."

QUEL REGARD SUR CE DÉPLACEMENT ?

"On est dans une configuration d’un derby, à l’extérieur. On est aussi dans une configuration où le FC Nantes n’a plus gagné à Rennes depuis longtemps. Même si nos deux derniers matches nous laissent un capital confiance intéressant, on sait très bien où on met les pieds. On a préparé cette rencontre, je l’espère de la meilleure des manières, pour avoir du répondant."

UN RENDEZ-VOUS PARTICULIER CE DERBY FACE À RENNES ?

"Oui, je pense que c’est un rendez-vous particulier pour les supporters, pour les joueurs aussi, surtout ceux qui sont ancrés à Nantes ou à Rennes. C’est toujours un moment spécial, pour des garçons formés dans ces clubs qui ont été amenés à s’affronter durant leur parcours de formation. Il y a évidemment une rivalité régionale qui est là. Après, ça reste un match de football et il ne faut pas non plus en faire des caisses par rapport à ça."

RENNES AIME ATTAQUER SES RENCONTRES PIED AU PLANCHER !

"Oui, je serais étonné qu’un soir de derby, le Stade Rennais envisage une autre façon de débuter le match que ce qu’on peut observer depuis le début de la saison. On est alerté sur ça. On a analysé les matches de Rennes. Il y a eu du bon, même du très bon et parfois, du moins bon. Il faudra être capable de maîtriser les temps de pression rennais, avec une utilisation du ballon qui doit nous permettre de desserrer l’étreinte et pourquoi pas, inverser le rapport de force dans ce match."

UN DERBY QUI TOMBE BIEN AVEC LES DYNAMIQUES ACTUELLES ?

"Chaque match a son histoire. On possède un capital confiance un peu plus important qu’il y a quelque temps. Je me concentre plus sur ça par rapport à mon équipe. Ça fait un petit moment que je maintiens l’exigence auprès des joueurs, et peut-être même encore plus après ces deux victoires. Le début de match sera important et on s’attend à une opposition féroce de la part de notre adversaire."

DES VICTOIRES OUI, MAIS IL Y A ENCORE DES CHOSES À AMÉLIORER

"Là où c’est assez facile de maintenir la vigilance, c’est que les deux dernières victoires sont imparfaites. Tout est loin d’être maîtrisé, tout est loin d’être abouti. Je ne pense pas qu’il était nécessaire de passer la semaine à se rappeler qu’on a marqué cinq buts samedi dernier parce qu’on en a pris trois aussi… Cette exigence doit venir des choses moins abouties ou moins maîtrisées. Bien sûr, pour le capital confiance des joueurs, on valorise également leurs progrès dans le jeu offensif."

LE DANGER QUI VIENT DANS LE JEU MAIS PAS QUE !

"Aujourd’hui, dans le football moderne, 30 à 40 % des buts marqués le sont sur des coups de pied arrêtés. On a peut-être un ratio plus important aujourd’hui. Il y a beaucoup d’aspects à travailler pour marquer des buts. Les coups de pied arrêtés et les situations sur des transitions occasionnent beaucoup plus de buts, que des situations via des attaques placées. Il n’y a pas qu’une façon de marquer et donc il faut travailler sur toutes les situations. Je suis content qu’on puisse marquer sur les coups de pied arrêtés parce que parfois, comme face à Lorient par exemple, ça met dans de bonnes dispositions. Après, pour obtenir des coups de pied arrêtés, il faut aller chercher par le jeu. C’est la conséquence d’un jeu offensif dangereux."

UN PLAN SPÉCIAL POUR CONTRER LUDOVIC BLAS ?

"Si on devait s’arrêter à Ludo’ Blas, on en oublierait tous les autres joueurs talentueux qu’il y a autour de lui. Les retrouvailles ? Je suis content parce que je l’ai côtoyé durant quatre semaines. J’ai eu de très bons rapports avec lui et j’ai même beaucoup compté sur lui. Je l’ai un peu bousculé parce que j’avais la sensation qu’il avait ce talent incroyable et que jusqu’à la dernière minute, du dernier match, être l’élément déclencheur de notre maintien. Il l’a prouvé sur le dernier match, avec l’action sur le but de Gana’, qu’il avait cette qualité individuelle exceptionnelle. Je lui souhaite plein de bonnes choses pour sa saison, mais à partir de lundi matin (il sourit)."

L’ABSENCE DES SUPPORTERS NANTAIS À RENNES…

"Premièrement, ça m’inspire de la déception pour les supporters. Deuxièmement, de la colère aussi. Parce que j’ai du mal à comprendre comment on ne puisse pas être en mesure de maîtriser un cortège de 1 000 supporters, alors même qu’on est capable d’accueillir des dizaines de milliers de supporters irlandais dans les rues de Nantes et à La Beaujoire, pour le Mondial de rugby… Dans la semaine, un match du championnat anglais a vu 4 000 supporters visiteurs faire le déplacement sans le moindre de problème. Pour un déplacement de 100 kilomètres, on ne peut pas gérer 1 000 personnes. Ça enlève beaucoup de saveur par rapport à ça. Je pense que les autorités en France prennent le sujet des supporters au sérieux mais c’est réglé de façon assez simpliste : "On ne peut pas, donc on ne fait pas !". Le football doit rester une fête. Il y a des amoureux des clubs, qui ont envie de faire ces déplacements, qui s’y retrouvent, qui passent du temps ensemble. Pour les joueurs, pour le Club, c’est forcément un apport supplémentaire de pouvoir compter sur eux."

LE GARDIEN ALIGNÉ DANS LES BUTS FACE À RENNES ?

"J’ai choisi mais je ne leur ai pas encore dit. Ils le seront tous les deux, demain (samedi). Alban ? Il est mieux qu’il y a une semaine, c’est certain. Il ne présente plus la problématique d’une fracture à la côte, c’est-à-dire, la mise au sol, le contact répété avec le sol. Il n’y a plus d’appréhension, ni la moindre douleur. Ce n’est pas un choix facile, c’est sûr. Certains me diront que je me plains parce que j’ai deux bons gardiens. Mais justement, c’est compliqué, parce que j’ai deux bons gardiens que le choix n’est pas facile."