🎥 ''Gommer nos erreurs et se relancer à Strasbourg''

Comment vois-tu ce match à Strasbourg ?
Jean-Charles Castelletto : Je le vois comme un match compliqué. On sort d'une défaite, le match vient assez vite, contre une équipe difficile à jouer à domicile.

La défaite à Rennes est-elle digérée ?
Jean-Charles Castelletto : Oui, mais on sait qu'on peut faire mieux et qu'il y avait moyen de faire quelque chose. On est perfectionniste. À titre personnel, je trouve que ce qu'on fait au niveau du jeu, c'est bien. On est donc frustrés de cette défaite. Mais on s'en prend à nous-même.
Toutes les équipes prennent des buts. On aurait sans doute pu en éviter, notamment moi sur le pénalty. On apprend de nos erreurs.

Nantes prend pas mal de buts...
Jean-Charles Castelletto : Il y a toujours un moment ou on manque de concentration. De la fatigue ? C'est à ce moment qu'on prend des buts. Si on arrive à mieux gérer ça, ça le fera. Mais je ne vois pas ça d'un mauvais œil, car à côté de ça, il y a du beau jeu, de la volonté. On prend des buts, mais on garde le positif.
On apprend à se connaître à l'entraînement. On se parle. On fait notre propre analyse.

Les résultats semblent encore irréguliers...
Jean-Charles Castelletto : On est encore en train de se jauger, d'apprendre. On a un nouveau schéma tactique. On est dans l'apprentissage.

Que demande le coach ?
Jean-Charles Castelletto : Il nous demande de jouer avec le ballon, de faire sortir l'équipe adverse pour avoir un peu plus de place. Ce qu'on fait bien. Même à 10, à Rennes, on a réussi à les faire sortir et à progresser. C'est de la confiance qu'il nous donne. C'est ce qui fait que ça marche sur le terrain.
Au niveau du jeu, c'est ce qu'on a fait de plus beau depuis que je suis au club. Tout le monde joue au ballon, on se fait plaisir ensemble et, quand c'est dur, on est ensemble. Rennes a confisqué le ballon, on a fait les efforts ensemble pour sortir la tête de l'eau. On aura besoin de tout ça.

Le bloc a tendance à descendre vers la fin du match...
Jean-Charles Castelletto : C'est vrai qu'on a tendance à reculer quand on subit ou en fin de match. Maintenant, on s'en rend compte. Ce sont des choses à apprendre. On se parle beaucoup pour gommer ces erreurs.
On a peur d'encaisser, mais au final, on encaisse. On doit savoir quand on doit changer la tendance.

Le RC Lens, un exemple à suivre ?
Jean-Charles Castelletto : Oui, face à Arsenal, c'était carré. Tu t'inspires de toute sorte d'équipes.

Un manque de maturité ?
Jean-Charles Castelletto : Parfois, il faut tenter des choses. Ça s'est senti sur le but. On doit sentir les choses et tenter des choses.

As-tu digéré ton été un peu agité ?
Jean-Charles Castelletto : Je suis serein. Je suis content de jouer pour le FC Nantes. Je ne suis pas resté focus sur le mercato.
Le travail mis en place, mon travail individuel... tout ça m'a rassuré. J'ai eu des discussions, qui se sont très bien passées. Je suis un joueur du FC Nantes et des supporters on pu ne pas avoir toute l'histoire. Il n'y a rien de moche, je suis derrière le FC Nantes.

Un match dangereux à Strasbourg ?
Jean-Charles Castelletto : Ça ne m'inquiète pas. Tous les matches sont importants. Ce match le sera, sans oublier les belles choses qu'on a faites avant. Il n'y a pas de raison de se crisper. On peut perdre ce match, mais il faut être sérieux et prendre du plaisir.

Comment te sens-tu au sein de cette équipe ?
Jean-Charles Castelletto : Je me sens bien, physiquement et avec le ballon. Je suis en confiance. Mais le foot va vite. Il faut rester concentré et continuer à travailler. On progresse tous ensemble.

À Strasbourg avec Abline en attaque ?
Jean-Charles Castelletto : C'est un très bon jeune, avec de fortes qualités physiques, notamment dos au jeu. Il peut garder le ballon et nous faire du bien dans la remontée du bloc, et il est très fort devant le but. Il est très costaud et peut faire mal à beaucoup de défenses.
Il travaille dur, il est concentré.

Comment rester performant avec les déplacements en sélection ?
Jean-Charles Castelletto : C'est compliqué. J'ai fait deux ou trois saisons avec 65 matches... à un moment, tu es fatigué. Je connais mon corps et quand je m'arrête, c'est que je suis vraiment fatigué. Je saurai dire quand je suis fatigué. Je n'ai pas eu de honte à le dire la saison dernière. Le coach Kombouaré l'a compris. Il y a d'autres joueurs très bons qui peuvent jouer à mon poste.