03 novembre 2023

🎥 ''Continuer à bien travailler pour progresser''

Pierre Aristouy

À deux jours de la réception du Stade de Reims au Stade de La Beaujoire (15h, L1 - 11ème journée), Pierre Aristouy était présent face aux médias au Centre Sportif José-Arribas. Retrouvez les temps forts de sa conférence de presse.



LE POINT SANTÉ & LES ABSENTS

Pierre ARISTOUY : "Deux joueurs ne s’entraînent pas et sont forfaits, à commencer par Jean-Kévin Duverne qui a été victime d’une petite entorse de la cheville à Lens. Autre joueur blessé, Fabien Centonze, touché cette fois-ci aux quadriceps (lésion). De son côté, Douglas Augusto a participé partiellement à deux séances collectives. La décision sera prise demain mais il a eu peu de temps d’entraînement pour préparer ce match. Marquinhos, actuellement avec les U23 du Brésil et en finale des Jeux panaméricains, sera quant à lui de retour jeudi avec nous. Enfin, Florent Mollet est suspendu."

COMMENT CRÉER DU JEU EN L’ABSENCE DE FLORENT MOLLET ?

"En trouvant comment s’animer différemment et en essayant de trouver ce joueur qui puisse nous apporter ce fameux lien qu’a Florent, entre les milieux et les attaquants."

DU TEMPS POUR DIGÉRER LE LOURD REVERS À LENS ?

"Il y a eu un travail d’analyse de la rencontre, avec les membres du staff, puis avec les joueurs. Les conclusions de cette défaite sont multiples… La première, c’est que j’ai apprécié la façon dont on a abordé le match, avec le caractère et la personnalité qu’on a pu dégager. Je pense que c’est à travers cette personnalité, ce courage, qu’on obtiendra d’autres succès cette saison. La deuxième conclusion, c’est qu’en ayant enclenché l’envie de presser assez haut, il aurait fallu mieux valoriser les situations qu’on a pu avoir en première période. La troisième conclusion, c’est que malheureusement, on a commis des erreurs dans les attitudes défensives, avec notamment un penalty largement évitable avant la pause, puis sur le second but sur lequel on laisse trop facilement Medina progresser. Il y a eu un manque d’agressivité sur cette situation. Enfin, la dernière conclusion qu’on peut en tirer, c’est qu’une fois le deuxième but passé, on a senti que les joueurs ont eu cette sensation d’impuissance sur le terrain pour revenir à la marque, face à une formation qui reprenait de la force et de la confiance… Je trouve honnêtement que le score est un peu lourd mais il vient sanctionner nos manques sur ce match."

LE JEU MIS EN PLACE

"Le jeu que l’on souhaite mettre en place nécessite de la motivation. Étymologiquement parlant, le mot motivation vient de mouvement. Donc lorsqu’on manque de mouvement, on n’a plus cette capacité à développer ce qu’on peut proposer lorsqu’on est davantage dans l’entrain. Là, à 2-0 contre nous, la sensation d’impuissance se traduit par des joueurs trop figés, qui n’ont plus la réaction et le temps d’avance par rapport à leur adversaire."

LE NIVEAU D’EXIGENCE A-T-IL AUGMENTÉ ENVERS LE FC NANTES ?

"Je pense que depuis le début de la saison, on est trop dans la réaction et dans la culture de l’instant. Il faut rester mesuré, calme. Je m’efforce de le répéter. On a de l’exigence au quotidien et personne n’est heureux de la défaite à Lens. L’objectif, c’est de pouvoir se rapprocher de ces équipes qui ont su nous battre, comme Rennes, Lille ou encore Lens. Concernant cette dernière, Lens est dans une continuité depuis une vingtaine de mois, dans un même projet de jeu, avec pratiquement les mêmes joueurs, le même entraîneur. Nous, on a quatre mois de vie commune. Il faut continuer à travailler, se tranquilliser et ne pas être excessif, dans un sens ni dans l’autre."

LE FC NANTES LEADER EN LIGUE 1 APRÈS UNE HEURE DE JEU, PUIS DERNIER DE L’ÉLITE SUR LES TRENTE DERNIÈRES MINUTES…

"On dit souvent qu’on peut faire dire ce que l’on veut aux statistiques mais là, c’est une statistique qui interpelle, vraiment. Avec deux lectures possibles, selon que l’on voit le verre à moitié plein ou à moitié vide. Je vais commencer par la première option. Cette statistique signifie qu’après dix matches, on est capable de faire des choses concrètement positives et de rivaliser avec les meilleures équipes du championnat dans la performance. Je parlais de la manière dont on a abordé la rencontre face à Lens et on a entamé la grande majorité des matches depuis le début de la saison de cette manière, qui a amené l’équipe à être performante sur cette période de jeu.
Et puis, en étant totalement objectif et réaliste, il faut voir le verre à moitié vide. Là, cette statistique qui montre aussi notre incapacité à tenir, interpelle. Il y a plusieurs réponses à ça. Je pense que sur le début de saison, il était assez logique qu’on avait un déficit athlétique pour terminer les matches. Cette lecture n’est plus plausible aujourd’hui, et je pense ça avec des données qui nous montrent qu’il n’y a de dégénérescence totale des performances. Par contre, après, il peut y avoir des explications. On est encore en progression et on travaille. Cette progression va nous permettre, je l’espère, de tenir sur une plus grande partie de la rencontre, notre niveau de jeu. C’était d’ailleurs mieux à Strasbourg et devant Montpellier. Il y a eu cet « accident » de Lens. Et enfin, il y a aussi une lecture simpliste qui est de dire que, l’heure de jeu correspond aux premiers changements et on peut estimer que depuis le début de la saison, nos entrants ne sont pas assez performants…"

LE CHOIX DES ENTRANTS DURANT LA RENCONTRE

"Je ne suis pas en train de me dédouaner de toute responsabilité. Oui, parfois on est récompensé par l’apport du ou des joueurs qui rentrent. Parfois, on va tenter un poste pour poste parce qu’on a la sensation que les titulaires sont moins bien. Mais de savoir si les choix ont été judicieux ou pas, ce sont les joueurs qui doivent le traduire. Pour juger de l’apport d’un entrant, il faut aussi voir comment se porte l’équipe à ce moment-là."

MOSTAFA MOHAMED, UN JOUEUR DE CARACTÈRE COMPLIQUÉ À MANAGER ?

"Avant le match à Lens, j’ai expliqué à Mostafa (Mohamed) devant Matthis (Abline) que sur les deux matches où il a été suspendu, il y avait eu deux succès et que Matthis (Abline) avait été plutôt performant. Ce n’était pas du tout un problème contre Mostafa (Mohamed) et ça aurait été plus difficile de sortir Matthis (Abline) du onze de départ, après ces victoires. La réaction de Mostafa (Mohamed) a été absolument fantastique, en disant que Matthis (Abline) avait très bon et que le plus important, c’était l’équipe. Lorsqu'on est transparent, c'est tout de suite beaucoup plus facile."

LE STADE DE REIMS

"Reims est une équipe qui fonctionne bien et ce même l’an passé. C’est notamment une formation qui se caractérise par un aspect défensif efficace et très, très fort. Pas mal de chiffres traduisent ça. Les Rémois sont premiers de toutes les équipes de L1 dans les duels défensifs, premiers dans les interceptions. C’est l'équipe qui commet le plus de fautes, le plus de fautes aussi dans la moitié adverse. Leur jeu est rugueux, très athlétique, très impactant avec une forte pression. Bien souvent, ils gagnent le rapport de force sur ça avec leur adversaire. Ensuite, dans leur jeu, ils possèdent une forme de mouvements permanents, des joueurs insaisissables comme Teddy Teuma et Junya Ito, sur le plan offensif."

ADSON

"C’est un très jeune joueur qui arrive du Brésil. De très, très grands joueurs ont eu besoin pratiquement d’une année. Son profil athlétique, va devoir lui amener à trouver des solutions pour exister et ne pas subir ce dont je parlais avec Reims, par exemple. Il n’y a pas de doute mais juste une question d‘adaptabilité, comme lui, comme pour moi, pour qu’il puisse exister et être performant dans ce championnat de Ligue 1 qui est plus athlétique que la Série A brésilienne."

FABIO GROSSO TOUCHÉ AU VISAGE DANS SON CAR LORS DU DÉPLACEMENT DE L’OL À MARSEILLE

"Je me dis que ça devrait jamais arriver. Je suis évidemment peiné. Il est évident qu’un entraîneur de Ligue 1, dans son bus en allant au Stade, ne devrait jamais recevoir un pavé par la fenêtre et passer tout près de perdre l’usage de son œil. Malheureusement, on est sur le reflet de beaucoup de choses de la société actuelle. Ça vient gangrener le football et occasionner des réflexions. Comme vous, je suis spectateur de ça. Comme vous, j’ai du mal à le comprendre. Je ne sais pas comment ça a pu se passer et je ne comprends pas non plus, qu’on ne puisse pas être en sécurité lorsqu’on va travailler."

FC Nantes - Stade de Reims

11ème journée de Ligue 1 Uber Eats
Dimanche 5 novembre 2023, 15h
Stade de La Beaujoire

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