🎥 ''Inverser la tendance dès dimanche à Toulouse !''

LE POINT SANTÉ & LES ABSENTS

Jocelyn GOURVENNEC : "On a été à peu près épargné pendant un moment mais là c'est moins le cas. On a toujours Ignatius Ganago et Bastien Meupiyou qui sont à l’arrêt. Rémy (Descamps) est toujours en soins. Kelvin Amian et également à l’arrêt, touché aux ischios. On va voir comment il récupère. Il sera arrêté un petit moment quand même, suite à une blessure musculaire. Il était un peu inquiet au départ mais l’est un peu moins aujourd’hui. Il faut tout de même patienter le temps de la cicatrisation. De plus, Eray Cömert est toujours en phase de reprise. Il n’est pas apte pour ce week-end. Ça fait quinze jours maintenant, il a de bonnes sensations. Enfin, concernant Moussa Sissoko, il n’y a pas de lésion et les examens ont été rassurants. Il reste incertain, on se donne jusqu’à demain pour savoir s’il a de bonnes sensations. Douglas Augusto est suspendu."

FAIRE AVEC LES FORCES DU MOMENT FACE AUX NOMBREUSES ABSENCES

"On a des jeunes derrière, c’est vrai. Il faut faire avec les forces du moment, trouver des solutions pour que l’équipe aille bien, retrouve de la réussite. On a mis les bonnes conditions pour préparer le groupe de ce week-end à Toulouse. C’est maintenant que ça se joue. On ne va pas attendre et il faut réussir à casser ça, se dire que c’est là qu’il faut répondre présent. Ce n’est pas une fatalité que d’avoir à jouer le maintien tout le temps. Il faut lutter contre ça. On a fait de bonnes choses face à Lens, on fait des progrès mais ça ne suffit pas encore. Ça veut dire qu’on progresse encore plus, être davantage dans l’abnégation, donner encore plus, persévérer. Lorsqu’on donne beaucoup, lorsqu’on fait plus, les choses tournent en notre faveur."

BESOIN D’UN PRÉPARATEUR MENTAL ?

"Il y a de plus en plus de gens formés pour ça et ce n’est pas spécifique qu’au football. Ce qui est dommage, c’est que ces sujets sont toujours évoqués lorsqu’il y a des manques de résultats. Mais la préparation mentale, c’est aussi quand ça va bien afin de faire perdurer la dynamique. Il ne faut pas réduire ce volet à des solutions de crise de résultats. Au Club, on a une psychologue spécialisée dans l’accompagnement du groupe professionnel mais aussi avec l’Académie. En fonction des choses, il y a des clés et ça fait aussi partie du job de l’entraîneur d’amener des choses différentes."

LE DÉPLACEMENT À TOULOUSE, UN TOURNANT ?

"Il faut surtout avoir conscience que ça se joue là, avant la prochaine trêve internationale (fin mars). On va recevoir Paris mais on va aller à Lorient, recevoir le FC Metz, aller à Marseille et recevoir Strasbourg. Ensuite, il y aura une coupure puis ce sera la coupure. Ça dépend de nous, de ce qu’on met et le match de Toulouse est le premier d’une série de match. Aujourd’hui, même quand on fait bien les choses, ça ne paie pas comme on le voudrait. Ça a un peu payé à Reims mais on a aussi des regrets. On a pris un point mais il en manque quand même. Oui, on est à la chasse aux points."

LES MATCHES DE LIGUE 1

"Tous les matches sont difficiles. Que ce soit une équipe bien classée ou mal classée, ce n’est jamais simple. On vient de jouer le RC Lens, une formation plutôt dans le haut et qui était au très haut niveau l’an passé. C’est une équipe forte et on voit que l’expérience en Ligue des Champions a été utile dans la maturité sur notre rencontre, surtout une fois qu’ils ont pris les commandes. On va avoir quatorze matches à jouer, tous difficiles, tous disputés. On s’aperçoit qu’il y a peu d’équipes qui jouent le match nul. Nous, on fait partie des équipes qui n’ont pris que 4 points en quatre nuls. Quand Reims a obtenu trois nuls mais pour neuf succès. Nous, comme Lyon, n’avons gagné que cinq matches pour onze défaites. Ça veut dire qu’il y a des rencontres où l’on doit être capable d’aller chercher point par point. Il y a eu plusieurs matches dans lesquels on aurait pu repartir avec autre chose. Tout va compter. Il y a pas mal d’équipes dans un mouchoir de poche et les équipes les plus accrocheuses et on doit faire partie de ces équipes-là."

LE MANQUE DE POINTS

"Chaque match a son histoire. On a raté certainement des tournants dans les rencontres, notamment face Clermont ou Lyon. On peut revenir sur différents matches… Si on ouvre le score devant Lens, est-ce qu’on ne gagne pas 1-0 devant Nice ? Ça ressemblait à cette partie mais on ne le saura jamais. On doit se servir plus de nos têtes dans l’approche. On a un effectif qui donne beaucoup physiquement qui doit faire plus dans l’énergie et l’agressivité pour être plus incisif afin de marquer, de défendre son but aussi. On a besoin de montrer plus de caractère. De ce point de vue, le mercato a été une bonne chose pour recentrer l’effectif, plus porté sur une fin de saison avec de l’enjeu. Les garçons disent tous être des compétiteurs, avoir du caractère. Je les crois mais c’est maintenant qu’il faut le montrer."

LE RETOUR DE BÉNIE TRAORÉ

"Il apporte de la fraîcheur, du dynamisme. Bien entendu qu’il a manqué au groupe pendant trois matches, sur ce qu’on avait vu de lui aux entraînements et à Pau en Coupe ou même devant Clermont. On voit bien qu’il a beaucoup envie de beaucoup donner, de bien faire. Il faut que ce soit contagieux."

LE TOULOUSE FC

"Ils ont une saison un peu plus difficile, avec la présence également sur deux tableaux encore. La Coupe d’Europe est énergivore, surtout lorsqu’on n’a pas l’habitude de jouer. Ils sont toujours en course en Ligue Europa, vont jouer le SL Benfica (POR), une grosse équipe avec une solide expérience européenne. En championnat, ils sont comme tout le monde, dans la bagarre. Ils ont réussi à remporter un match à la reprise, avant de s’imposer à nouveau à Reims en se faisant peur sur la fin. Les matches sont disputés pour tout le monde. Il faudra qu’on défende bien, face à cette équipe qui possède de bons joueurs, qui défend bien, qui aime presser à la perte du ballon."

L’URGENCE DES POINTS ?

"Bien sûr, oui. On ne va pas se cacher, c’est maintenant que ça se joue. On s’apprête à jouer sur nos quatre matches, trois équipes qui sont comme nous, dans la chasse aux points. C’est la réalité et il ne faut pas s’en cacher !"

LA PRÉSENCE DE MOUTANABI BODIANG À L’ENTRAÎNEMENT CETTE SEMAINE

"On voit régulièrement les jeunes, à tout de rôle. C’est un garçon intéressant, atypique avec son petit gabarit mais très dynamique. Il est formé au Paris SG et prend vraiment ses marques au FC Nantes. C’est un des bons jeunes qu’on suit."

LA VICTOIRE DES U19 EN YOUTH LEAGUE

"Pour le Club, c’est une très belle vitrine ! Malheureusement, ils ne recevront pas à la Beaujoire au prochain tour. On y était tous, joueurs et staff. On a aimé ce match, particulier avec un vrai scenario. Les joueurs n’ont pas plongé et sont parvenus à aller chercher la qualification. Ça doit être inspirant pour nous. Il y avait de la fraîcheur, le public a bien répondu. C’est important aussi de retrouver la victoire à La Beaujoire."

LES JEUNES

"On connaît bien ces jeunes, dont certains sont avec nous et rentrent parfois. Nathan (Zézé) aurait pu jouer aussi mais à partir du moment où il joue davantage avec l’effectif professionnel, il a préparé la rencontre contre Toulouse. C’est sûr qu’il y a des jeunes qui vont arriver petit à petit. Il y a des garçons plus âgés (Mahamoud et Boutsingkham) qui sont là également.
Leur intégration au groupe professionnel ? Pour moi, c’est normal ! Ça fait partie de ce que j’avais en tête. C’est possible pour deux raisons : la première, parce qu’il y a de la qualité chez les jeunes en dessous sur plusieurs générations. Ensuite, parce qu’on a une très bonne relation, qui date de longtemps, avec les éducateurs qui sont à l’Académie et avec lesquels j’ai pu évoluer. La fibre nantaise parle plus. Ça faisait partie de ma stratégie, qui colle à celle souhaitée par le Club. C’est un élément et pour nous, le groupe pro’, ça donne du dynamisme avec l’envie que les jeunes apportent. Ils y arrivent sur la durée et c’est un bon marqueur. Ça donne également de nouvelles perspectives aux éducateurs et aux jeunes, avec une porte ouverte à nouveau. C’est plus dynamisant. Un nouveau cycle s’est lancé et il faut tenir bon. Je crois en la stratégie qui est mise en place, pour que ça fonctionne à moyen terme."

CETTE SITUATION SUR LE PLAN PERSONNEL ET EN DANGER ?

"Je ne pense pas à ça ! Je suis vraiment dans ma tâche, en mission. J’avais toujours eu en tête d’entraîner le FC Nantes un jour et ce, très tôt, lorsque j’étais joueur ici. Je ne pense pas à ce que vous évoquez. Je suis dans ma mission, avec le groupe, le staff et la direction. On échange, on communique et on se bat. Il faut inverser la tendance et prendre à nouveau des points ! Les progrès sont visibles mais pas suffisants."