🎥 ''Montrer notre meilleur visage au Havre''

LE POINT SANTÉ & LES ABSENTS

Antoine KOMBOUARÉ : "Pour cette rencontre, en plus des blessés habituels (Ganago, Meupiyou et Descamps), il y a la suspension d’Eray Cömert. Il a également été touché au genou sur le contact avec Alexandre Lacazette mais sans sa suspension, je pense qu’il aurait pu jouer. On note aussi l’absence de Tino Kadewere, qui a eu petit souci à l’entraînement au mollet. Celui-ci s’est contracté, sur une série de courses. On l’espère avec nous pour samedi prochain et on travaille dans ce sens. Moses Simon est toujours en convalescence. Pour l’instant il souffre encore, a des douleurs, dort mal. Apparemment, c’est une opération assez lourde pour lui. Il vient tous les jours ici.
Concernant Bastien (Meupiyou) et Gana’ (Ganago), ils sont sur de la réathlétisation. Enfin, pour Rémy Descamps, on a fait le point après trois semaines. On a laissé sa zone au repos complet. Ça va mieux mais ce n’est pas suffisant. Il va reprendre un travail progressif, avec des étapes. Ce n’est pas très rassurant pour l’instant et il ressent encore des douleurs."

L’ÉTAT PHYSIQUE DE L’ÉQUIPE À SON ARRIVÉE À LA TÊTE DU GROUPE PRO

"J’ai trouvé un groupe frais malgré la fin de saison. Physiquement, ça travaille bien. On le voit aussi avec les données récupérées à chaque match. Ce groupe court, fait les efforts. Face à Lyon, on court plus en deuxième période qu’en première. À Nice, on a aussi livré un gros match sur le plan physique. Dimanche, c’est mentalement qu’on a fléchi, avec les faits de jeu et l’égalisation de l’OL."

POURQUOI CE MATCH A BASCULÉ EN DÉFAVEUR DU FC NANTES ?

"On doit marquer le deuxième but. Si on prend l’avantage, qu’on fait le break, c’est peut-être un autre match. C’est aussi sûrement un autre match si Lacazette est exclu, alors qu’on mène 1-0. L’égalisation a fait mal à l’équipe. Après, on refuse de jouer et on n’a plus la volonté de repartir de derrière en rendant le ballon à l’OL dès le retour des vestiaires. On a passé notre temps à défendre. Mais ça peut se comprendre, avec les défaites du passé. Dès qu’on a pris le but, on a cédé mentalement…
J’avais dit après Nice, que ce groupe était encore fragile, qu’il fallait le juger sur la durée. Je m’attends à ce qu’il y ait de trous. Il n’y a pas de catastrophisme. J’ai parlé avec les joueurs d’endurance mentale. C’est ce qui manque pour aller chercher des points en fin de match. Honnêtement, je me répète mais ce n’est pas un problème physique. Il faut courir avec sa tête, courir avec son mental."

CE QU’IL N’A PAS AIMÉ SUR LA DEUXIÈME PÉRIODE FACE À L’OL…

"Ce que je n’ai pas aimé, c’est qu’on a refusé de jour dès le retour des vestiaires. L’équipe s’est désunie. On n’a pas su rester calme, de montrer de la sérénité et de proposer du jeu. Si on joue, on a plus de chances de faire courir l’équipe adverse et de se procurer des situations offensives. Là, on a abusé de ballons aériens… c’était compliqué avec les gabarits de nos adversaires. Pour nous, la clé, c’est d’être costaud mentalement et de proposer du jeu. Oui, c’est à travers le jeu qu’on y arrivera."

LE TRAVAIL MENTAL À L’ENTRAÎNEMENT

"On travaille sur des situations, sur des exercices ou la pression mentale est présente, avec des consignes précises. Cette semaine, on a beaucoup travaillé sur ça. Bien sûr, il faut aussi parler aux joueurs, faire de la vidéo,… Mais après, en match, il faut gérer la pression."

L’IMPORTANCE DE CE MATCH AU HAVRE

"Il faut être capable de dédramatiser l’enjeu de ce match. Ce que j’ai envie d’observer ? Je veux voir une belle équipe de Nantes, capable d’aller jouer un vrai match de football. En défense, il faudra être costaud dans les duels mais après, avec le ballon, il faudra bien l’utiliser pour affaiblir cette équipe du Havre, obtenir des situations et marquer. Maintenant, en Ligue 1, tous les matches sont difficiles. Cet adversaire est compliqué. On a le même nombre de points. Ils sont devant au goal-average. On joue tous les deux notre place en L1."

ÇA VA SE JOUER JUSQU’AU BOUT ET MÊME PEUT-ÊTRE APRÈS AUSSI…

"Quand je suis arrivé, j’ai dit que le maintien se jouerait jusqu'au dernier week-end. S’il faut aller aux barrages, on ira ! Bien sûr qu’on aimerait gagner dimanche. Mais ça nous donne aucune garantie de se maintenir. C’est un match important mais il n’est pas décisif. On est dans un mini-championnat, avec trois, quatre équipes concernées. Sur la durée, le plus fort mentalement s’en sortira."

MATTHIS ABLINE

"Je ne le connaissais pas trop mais je l’ai vu en travaillant sur les matches et sur le joueur qu’il était. Je l’ai vu aussi évoluer avec Rennes. Je l’ai surtout découvert dès son début de saison avec Nantes. Il joue, il franchit des paliers. Il sait aussi les progrès qu’il doit faire pour continuer à grandir. C’est un jeune qui enchaîne. Maintenant ? Seuls les matches nous apporteront des réponses. Mais ce qu’il montre ici, c’est encourageant !"

À QUOI S’ATTENDRE DIMANCHE APRÈS-MIDI ?

"Je m’attends à un match âpre, disputé face à cette équipe du HAC, qui se veut assez solide défensivement. Les Havrais ne se laissent jamais aspirer. Offensivement, ils sont capables de jouer direct et d’être là sur les deuxièmes ballons. Ils possèdent aussi un jeu sur les couloirs qui est très fort. On devra être très solide sur le plan défense. J’estime quand même que si on propose du jeu, qu’on est capable d’avoir du tempérament, de la personnalité, on doit pouvoir se créer des situations. Oui, on aura des coups à jouer."

PROTÉGER LE CHAMPIONNAT DE FRANCE ET SON ÉQUITÉ : LES JOURNÉES DÉCALÉES

"Je comprends que les clubs qui jouent le maintien, ne soient pas contents du tout. Mais c’est très compliqué… La Ligue veut protéger les clubs européens mais en même temps, il ne faut pas affaiblir les clubs qui jouent le maintien. J’estime que la Ligue doit défendre son championnat. Oui, on peut protéger les clubs qui évoluent en Europe avec les trois dates d’un week-end : le vendredi, le samedi et le dimanche. Il faut jouer les matches le week-end. Parce que pour les clubs qui jouent le maintien, jouer trois matches dans la semaine, c’est compliqué pour eux ! C’est un problème de la Ligue. Il faut faire attention..."