🎥 Stéphane Moreau : ''Créer un nouvel exploit !''

LE POINT SANTÉ

Stéphane MOREAU : "Il n’y a pas eu de pépins particuliers sur le week-end. Des petits coups mais rien qui ne puisse remettre en cause la participation sur le match de vendredi."

L’ABSENCE D’ENZO MONGO ET SON RÔLE SUR CE FINAL FOUR

"Il va venir avec nous en Suisse. Concernant son opération, on s’est posé la question par rapport à l’intervention et finalement, il sera opéré au retour. Ça ne change rien vis-à-vis de son retour. L’idée, c’est de le faire participer mais aussi de le faire rentrer dans la structure et l’animation du match. La blessure est arrivée assez tardivement et j’ai échangé avec lui, par rapport à sur son importance sur le groupe sur le plan humain, parce que c’est un cadre. On a profité de la situation pour l’introduire sur la réflexion dans les animations qu’on pouvait mettre en place et sur la réflexion qu’on a vis-à-vis de l’adversaire. Je suis sûr que ce ressenti d’une préparation de match sera une richesse pour le joueur qu’il est !"

DES DÉFENSEURS CENTRAUX EN MOINS…

"Il y a effectivement des absences dans cette même zone. Maintenant, on veut trouver les meilleures solutions pour combler ça et trouver une solidité et une efficacité défensive."

CE FINAL FOUR C’EST…

"C’est d’abord une fête, un plaisir. On doit l’aborder comme ça, plutôt que se mettre l’enjeu d’une qualification pour la finale. C’est une récompense de notre parcours, dans un premier temps. On a l’idée de jouer ce match libéré et être bien concerné sur ce qu’on veut produire. La finalité, c’est créer un nouvel exploit, dans la continuité de ce qu’on a pu faire jusqu’ici."

L’OLYMPIAKOS FC

"C’est une équipe avec une base à trois défenseurs axiaux, plutôt athlétique. Cette formation grecque nous ressemble quelque part, de par son parcours. Il ne faut pas oublier qu’ils ont éliminé le Bayern Munich (ALL), l’Inter Milan (ITA) et le RC Lens ! Les résultats sont probants. Maintenant, pour autant, on est un peu dans la même lignée : équipe qu’on n’attend peut-être pas à ce niveau-là et qui parvient à passer les tours, à exister et atteindre ce Final Four. Ce groupe est solidaire dans l’adversité et ce qui fait aussi sa réussite."

LA PRÉPARATION MENTALE AVANT CE RENDEZ-VOUS

"Bien sûr qu’on prépare les joueurs mentalement mais pas dans la dimension de la motivation parce qu’elle est naturelle et bien présente. Là, on est plutôt dans la maîtrise et dans ce qu’on va vouloir mettre en place le jeu, pour être efficace. Il y aura des choses à régler. Il faudra aussi à faire attention au fait de croire qu’on peut avoir la mainmise sur le match et ainsi libérer des zones sur le terrain, surtout avec leurs trois bons attaquants. Ils sont capables de mettre beaucoup de danger à l’approche des dix-huit mètres. La dimension mentale, ce sera aussi de garder notre lucidité et notre équilibre pour gérer des situations, sans s’emporter ni s’égarer."

L’ÉTAT D’ESPRIT DES JOUEURS DEPUIS LA QUALIFICATION

"C’est difficile pour moi de le ressentir parce que les joueurs sont répartis dans des groupes différents pour les séances et les compétitions. Il y a ce retour au groupe de fonctionnement dès le lendemain des rencontres de Youth League et donc cette dissolution existe. Ensuite, très vite, les joueurs se projettent sur les enjeux de leur groupe respectif. L’idée, c’est de relancer la dynamique pour cette nouvelle échéance européenne. Là, on a repris hier mais plus dans une logique organisationnelle, avec l’envie de récupérer des matches du week-end. Ce matin, on est reparti sur le travail collectif avec de la vidéo également."

LES SOUVENIRS EN TANT QUE JOUEUR MAIS AUSSI COMME ÉDUCATEUR

"C’est plus proche pour moi d’évoquer les souvenirs en tant qu’entraîneur (rires), parce que le parcours de joueur est un peu plus loin ! Cet évènement se rapproche un peu plus de la Gambardella, que ce soit la finale en 2009 avec le FC Nantes ou alors avec le Stade Lavallois, où on a eu la possibilité d’atteindre les demi-finales. C’est un peu le même type d’orientation sur la préparation d’un match de « Coupe ». Comme joueur ? Je repense à notre parcours pour aller en finale de Coupe de France face au Paris SG (1993). Il y a de la similitude dans tout ça."

RETROUVER LA FORMATION NANTAISE AU SOMMET NATIONAL C’EST…

"C’est surtout une fierté pour le Club parce que ça met en avant le bon travail fait depuis des années. Ça l’est aussi pour la ville, pour la région. Ensuite, il y a aussi la réalité de la compétition, avec l’ambition de gagner ce match-là et l’ambition de faire progresser les joueurs encore un peu plus vite. J’ai été inculqué et ancré de ce qu’on m’a appris par le passé. Avec les staffs, on souhaite surtout voir les joueurs avancer dans leur projet de développement et c’est commun à l’Académie."

LA FORCE COLLECTIVE DE CE GROUPE

"C’est logique puisque chaque match a apporté quelque chose dans cette notion de confiance. Tous ont été enrichissants sur cette notion-là. Ça donne de la confiance et plus d’envie mais aussi sur la maîtrise des situations de jeu. Ce qui fait aussi la force de ce groupe, c’est qu’on a des garçons capables de s’adapter aux principes, à l’état d’esprit et ce, peu importent les générations. Il y a très vite des liens qui sont inculqués à tous les niveaux au Club. Donc pour moi, c’était assez facile."

LE FINAL FOUR, PRESQUE UNE GRANDE INCONNUE POUR LE FOOTBALL FRANÇAIS…

"Il faut aussi sortir de cette image-là. Ça reste un match comme les autres, comme ceux qu’on a pu jouer dès le premier tour face à Poznan. Il ne faut pas tenir compte du contexte mais plutôt penser à comment est-ce qu’on peut s’y prendre pour l’emporter… C’est ça la nuance."

LE PARCOURS JUSQU’ICI

"Effectivement, on a été marqué par les émotions et les ambiances connues à La Beaujoire ! Les scénarios aussi, ont parfois été renversants et dans tous les sens. Parfois en notre faveur, parfois contre nous. Ces scénarios ont rendu les émotions encore plus forte. Je pense que ça aussi, ce sera intéressant pour notre match. À l’image de ce qu’on fait les garçons jusqu’ici, il faudra être capable de maîtriser tout ça sans perdre l’objectif qui reste la gagne."