🎥 ''Relever le défi de l’engagement à Brest''

LE POINT SANTÉ & LES ABSENTS

Antoine KOMBOUARÉ : "On a récupéré Pedro Chirivella, touché à la hanche depuis le match à Montpellier. Douglas Augusto ne s’est pas entraîné (musculaire, cuisse). Il est en soins. Ça évolue pas trop mal. Rémy (Descamps) a enfin repris. On a fait ce qu’il faut pour qu’il ne souffre plus au niveau du pubis. Il reprend l’entraînement. L’idée des premières séances, c’est de retrouver des sensations."

LA SAISON DU STADE BRESTOIS 29

"Je fais la parallèle avec notre saison 2021-2022. Ce qu’ils vivent, c’est fabuleux. C’est exceptionnel, je pense qu’ils doivent se rendre comptent de ce parcours. Sans avoir peur des mots, initialement, c’est une équipe de notre championnat. Pas plus tard que l’an passé, ils luttaient avec nous pour ne pas descendre en Ligue 2. Aujourd’hui, ils ont 56 points, avec 16 victoires, 8 nuls. C’est un parcours qui mérite le respect. Si vous leur demandez, pour eux, ils sont à leur place.
C’est une équipe difficile à jouer, qui mérite sa place au classement. C’est leur saison et tant mieux. Oui, leur parcours est hors norme pour une équipe avec ce budget. Je suis admiratif !"

LES CLÉS DE LA RÉUSSITE DU STADE BRESTOIS DANS LE JEU

"La grande qualité de cette équipe, c’est qu’elle est généreuse. De la première à la dernière seconde, ils sont au taquet, jouent les coups à fond. C’est une équipe qui se livre beaucoup. Sur les quatre derniers matches, ils ont inscrit 12 buts pour 13 encaissés. À domicile, ils sont poussés par un public très chauvin (il sourit), qui arrive à donner cette énergie. En Ligue 1, c’est l’équipe qui tacle le plus, qui est la plus dominante dans le jeu aérien. Ils possèdent un jeu avec beaucoup d’intensité et un engagement total. Ça paie ! Ça ne ressemble pas beaucoup aux équipes qu’on a l’habitude de voir parce qu’ils sont capables de poser le jeu, d’allonger aussi, de jouer les contres,… C’est aussi une équipe qui ose, qui tente le plus depuis l’extérieur de la surface. Oui, ils sont très généreux !"

COMMENT LES CONTRER ?

"Le Stade Brestois centre beaucoup donc il faut les en empêcher le plus possible. Si ça passe, il faut être présent dans la surface. Pour moi, ils possèdent le meilleur joueur de tête du championnat qui est Steve Mounié. Satriano n’est pas maladroit non plus dans l’exercice. Sur les deuxièmes ballons, ils sont forts aussi. Il faudra être concentré, prêt à répondre dans les duels aériens et au sol. Mais il y aura les occasions pour leur faire mal, avec des espaces. Il faudra relever le défi de l’engagement."

LE TRAVAIL AVANT CE MATCH

"On a travaillé dans le domaine aérien, mais aussi sur concentration, la présence sur les deuxièmes ballons. On a pas mal travaillé en vidéo pour montrer aux joueurs qu’il faudra être prêt, concentré. Brest est aussi une équipe qui a des failles, quelques lacunes et on devra en profiter. La générosité de cette équipe offre des espaces et donc, on peut marquer sur des situations, sur des contres ou des phases arrêtées. L’idée, c’est également d’être ambitieux dans le jeu, ne pas faire que défendre. Oui, il faudra être courageux aussi pour résister et respecter l’animation mise en place pour être solide. La grande qualité pour samedi, c’est d’être costaud."

LES INGRÉDIENTS SUR LE PLAN MENTAL

"Il ne faut pas oublier qu’on joue toujours pour notre survie. Sur ce match-là, en cas de contre-performance, on peut être 16ème, 17ème même. On sait qu’on a ce maintien à aller chercher. Il faut être prêt à jouer ce match à Brest. Cette équipe fait un grand championnat et si on n’est pas présent, on va morfler (sic). La motivation supplémentaire, c’est que tout le monde s’attend à ce qu’on perde là-bas."

L’OBJECTIF DU MAINTIEN AVEC UN CALENDRIER COMPLIQUÉ À VENIR

"Je préfère jouer ces matches-là que de jouer des équipes comme Lorient, Metz ou Le Havre. Sur ces rencontres couperets, tu joues la peur au ventre parce que la moindre erreur est terrible. Aujourd’hui, on a les cartes en main et on s’apprête à jouer des grands matches. Par contre, il faudra élever tous les niveaux sur le plan mental, technique, dans le jeu… C’est fabuleux de jouer ces rendez-vous. Sur un match, tout est faisable. Je crois que les joueurs sont aussi motivés par ça. Les joueurs aiment jouer ces grands matches. Brest est favori mais nous, on a tout à gagner !"

COMMENT EMPÊCHER LES JOUEURS DE JOUER AVEC LA PEUR AU VENTRE ?

"On leur donne la force, en leur transmettant aussi l’idée que c’est faisable. C’est dans mon caractère mais plus c’est compliqué, plus je me dis que c’est fantastique de jouer ces affiches et que rien n’est impossible. Jamais ! Me retrouver ici, dans cette ambiance, ça ne peut que sublimer. J’attends de mes joueurs qu’on fasse un grand match"

LA BEAUJOIRE VA FÊTER SES 40 ANS

"Mon premier souvenir, et j’ai eu cette chance, c’était l’inauguration lorsque j’étais joueur avec le FC Nantes face à la sélection de la Roumanie, dans un froid de canard. C’était grandiose, de passer de Marcel-Saupin à La Beaujoire. Le plus grand souvenir ? La demi-finale de Coupe de France face à l’AS Monaco (mars 2022). C’est pratiquement équivalent avec la rencontre de Coup d’Europe devant l’Olympiakos (septembre 2022). Difficile de faire un choix parce que ce succès, aux tirs au but, nous permet d’aller au Stade de France. Ensuite, l’Europe, c’est évidemment très bien aussi.
Un stade à part ? Oui ! J’ai vu naître La Beaujoire et on avait suivi les travaux. Je me souviens qu’il était mal aimé au départ, de même nous les joueurs, avec de grands courants d’air. Depuis, il y a eu des aménagements. À l’époque, le stade était froid en ambiance mais aussi avec le climat. On avait 20 000 - 25 000 spectateurs. Aujourd’hui, l’engouement est bien supérieur."