''Développer le projet et voir l'équipe progresser''

Un staff stable
Nicolas Chabot : On n'a pas bougé en terme de structure. On fonctionne avec un adjoint, un analyste vidéo, un entraîneur des gardiennes, une team-manageure, un intendant, un préparateur, une kiné et une doc à mi-temps.

14 recrues pour la nouvelle saison
Nicolas Chabot : Les joueuses qui arrivent savent qu'elles arrivent dans un club qui vient de monter. On a gardé certaines joueuses qui ont contribué à cette montée. Du coup, ça plane encore dans le centre d'entraînement, dans les discussions... on aime bien se remémorer ces souvenirs joyeux.

Un jeune entraîneur pour la D1...
Nicolas Chabot : Je n'en tiens pas compte. On a aussi de jeunes joueuses qui performent et de jeunes coaches arrivent dans le foot, que ce soit chez les gars ou les filles. L'important, c'est de le vivre et de le faire. Avoir été l'entraîneur et ce staff qui a amené le club au dernier échelon est quelque chose de magnifique. On ne l'oubliera jamais.

Un stage au Pays Basque pour la cohésion ?
Nicolas Chabot : Il est important pour moi car on va pouvoir jouer plusieurs matches, jouer des équipes différentes de ce qu'on peut rencontrer en France. Ca nous oblige à nous adapter, à voir d'autres choses aussi.
C'est un stage plein de simplicité et d'humilité. Les joueuses logeront en bungalos, se feront à manger, faire leurs courses... Ce sont des valeurs d'entre-aide et de partage importantes pour moi. C'est ce qui conditionne ce qu'on veut mettre en place au sein de notre effectif et de notre collectif. Ce stage a été capital l'année dernière. Il sera sur le même format et tout aussi important pour la saison à venir.

Beaucoup d'arrivées et des joueuses qui prolongent...
Nicolas Chabot : On parle beaucoup des joueuses qu'on signe et celles qui arrêtent. Mais un bon mercato est d'abord de conserver les meilleurs éléments. C'était capital pour moi et le premier dossier sur lequel j'ai travaillé. Les Nantaises qui ont bien fonctionné, celles qui ont apporté et celles qui connaissent la méthodologie de travail. Elles sont les garantes de ça. C'est un appui précieux et ce sont des joueuses qui sont en avance dans ce qu'on veut faire.

Hâte de reprendre le championnat ? Nicolas Chabot : Il y avait l'excitation de reprendre, de se retrouver, de partager, de voir à quoi allait ressembler le groupe. Ensuite, il y a eu l'excitation du premier match. Je ne sens pas une excitation particulière pour le championnat parce qu'il est dans longtemps. Mais je sens l'envie de bien finir chaque semaine avec le match qui se présente. Il y a l'excitation de développer le projet, de voir comment ça émerge, voir l'équipe progresser.

Et personnellement ?
Nicolas Chabot : Je vis pour la compétition. Les premières semaines d'entraînement sont sympa, mais on vit pour les matches. Tout ce qu'on met en place dans la semaine, c'est pour performer le week-end. C'est aussi pour ça que j'ai choisi beaucoup de matches amicaux. C'est important d'avoir un objectif de travail et de résultat.

Une équipe suivie...
Nicolas Chabot : On a des partenaires qui nous permettent de nous développer. J'ai l'impression qu'il y a une belle attraction autour du club. Nantes est une ville de foot, pour les garçons, les jeunes et les filles. On a la chance de pouvoir compter sur ça. On l'a vu pour les JO avec une Beaujoire bien remplie. Ce n'est pas anodin.

Comment s'est passé le recrutement ?
Nicolas Chabot : Il a démarré gentiment en mars. Jusqu'en août, on a reçu 1500 profils. On essaie de trier. On fait les choses en interne. On regarde le maximum de dossiers vidéo ou de CV. On finit avec 80-90 noms. A partir de là, on commence à discuter à partir de mars - avril. On discute aussi avec nos Nantaises pour voir comment elles se projètent. Ca me permet de garder un temps d'avance dans la constitution de l'effectif. Et cette saison, on a fait des double-scénario. Si on monte, si on ne monte pas.

Découvrir l'Arkema Première Ligue ?
Nicolas Chabot : Elles ont hâte de pouvoir découvrir la première division. On a été vigilant sur le recrutement, entre celles qui vont découvrir la D1 et celles qui ont connu. Je ne pouvais pas aller en D1 avec seulement des points d'interrogation. Elles sont capables de se développer, de s'aguerrir. Il fallait des profils qui ont évoluer dans cette division.

Un objectif ?
Nicolas Chabot : On n'a pas donné des objectifs chiffrés. On va se donner les moyens, qualitatifs. Ca voudrait dire qu'on accepte de perdre des matches si on dit qu'on joue le maintien. Ca me dérange. On veut finir le plus haut possible. On veut être la meilleure équipe sur le terrain malgré qu'il n'y a que des top équipes. J'y crois. Je veux qu'on produise un football de qualité. On verra la 2e partie de saison pour voir ce qu'on joue. Ce qu'on jouera sera la conséquence de ce qu'on aura mis en place sur la première partie de saison.