🎥 ''On s'attend à un match très difficile''

Le point santé
Antoine Kombouaré : Nous avons toujours les Centonze, Mollet, Ganago - qui a repris mais reste en soins - et Mahamoud. La dernière nouvelle concerne Castelletto. Il ne s'est pas entraîné depuis le match. Il a repris le footing aujourd'hui, mais il souffre d'une petite lésion interne à l'ischio droit. Il a ressenti ça en toute fin de match, face à Auxerre, sur un dégagement. On fera le point demain.
Florent Mollet fera toute la semaine prochaine en réathlétisation. Si tout se passe bien, il pourrait revenir avec nous.
Moses Simon a toujours des douleurs. Il faut gérer. C'est de mieux en mieux.
Gana a repris l'entraînement collectif, mais il est avec la réserve pour pouvoir gérer son corps. Sur les deux premières séances, c'était pas mal.

Gbamin et Cozza sont-ils qualifiés ?
Antoine Kombouaré : Oui. Gbamin s'est entraîné essentiellement seul. Il vient s'entraîner avec nous et je vais voir où il en est physiquement. Il a besoin de travailler encore. Il faut faire attention. On verra en fonction de ce qu'on verra. Mais pour moi, il n'est pas apte pour le match de samedi à Montpellier.

Comment pallier une éventuelle absence de Jean-Charles Castelletto ?
Antoine Kombouaré : On trouvera des solutions. Ce qui est important, c'est de faire un bon match là-bas et de ramener un point et, pourquoi pas, trois points. On y va dans cet état d'esprit.

Hâte d'être à la fin du mercato ?
Antoine Kombouaré : Hâte ? Non. Je suis préparé à ça. Je ne m'en occupe pas. Bien sûr que j'en tiens compte parce que ça a une incidence sur le travail, mais - sans certitude - je pense que le groupe est constitué. J'espère surtout que je n'aurai pas de mauvaise surprise. Je suis surtout focalisé sur le match de Montpellier.
Tout est possible : un joueur peut partir demain... mais j'ai arrêté de rêver. Je ne peux pas mettre de date butoir.

"Je ne m'occupe que du match face à Montpellier"

Des éventuels départs qui serait compensés ?
Antoine Kombouaré : Ca dépend à quel moment. Si quelqu'un part demain, comment compenser ? On peut essayer. On verra.
Bien sûr, j'anticipe. Mais certains scenarios sont difficiles à gérer. Si quelqu'un part à 23h vendredi, on ne peut rien faire. On doit se retourner sur des joueurs libres. Mais c'est compliqué.

Les joueurs qui pouvaient partir sont-ils concernés en restant ?
Antoine Kombouaré : Je ne me pose pas de question parce que je les vois tous les jours à l'entraînement. Je discute avec eux... ils sont heureux et impliqués. Il n'y a à juger que sur leurs performances. Les voyants sont au vert.
Ce n'est pas pour ça qu'ils resteront. La fin du mercato est vendredi, 23h. Je leur ai dis que je ne m'occupe que du match face à Montpellier. Ils ne doivent pas venir m'embêter avec un éventuel départ. S'ils veulent en discuter, ils s'adressent à la direction, à Franck Kita. Il est au courant, il sait, il discute avec les joueurs. Mais quand ils franchissent la porte de la Jonelière, on ne parle que de Nantes et de Montpellier.

Avez-vous encore des besoins, en termes d'arrivées ?
Antoine Kombouaré : Non. Au moment où on se parle, c'est fini. On a un groupe important, solide, avec des joueurs qui ont de l'expérience. Bien sûr, je suis content. Mais c'est compliqué pour l'actionnaire, pour le Club. Ils envisageaient des départs. J'ai un effectif qui doit permettre au club de faire des résultats. On n'a plus d'excuses. C'est ce que je veux dire aux joueurs à la fin du mercato. Avec l'effectif qu'on a, on doit viser beaucoup mieux que ce qu'on a fait les saisons précédentes. Maintenant, la pression est sur nous.

"J'ai un effectif qui doit permettre au club de faire des résultats."

La victoire rend-t-elle la préparation du match à Montpellier plus facile ?
Antoine Kombouaré : Ce n'est pas plus facile. On ne s'arrête jamais. C'est juste une victoire, trois points de pris. Mais pour aller chercher le maintien le plus vite possible, il faudra d'autres victoires.
C'est surtout un soulagement, on a brisé la malédiction. On s'attend à un match très difficile à Montpellier. On a toujours été bousculé là-bas. On sait qu'on va trouver une équipe de Montpellier vexée qui vient de perdre lourdement à Paris.
On est contents après le match d'Auxerre, mais on s'est vite remis au travail parce qu'il faut aller chercher des points, des victoires.

Quelles sont les caractéristiques de Montpellier ?
Antoine Kombouaré : C'est une équipe avec des joueurs de caractère et d'expérience. Savanier, Ferri, Lecomte, Kazri... ce sont des joueurs d'expérience et de qualité. Ils procèdent en contre, ils vont vite devant. Savanier est dangereux dans le jeu et les coups de pieds arrêtés. Il est capable de distiller de bons ballons.
Ils sont agressifs dans le bon sens du terme. Chez eux, ils savent se faire respecter. Je connais le discours de Michel Der Zakarian... avec la gifle qu'ils viennent de prendre à Paris, il attend forcément une réaction de ses joueurs.

Est-ce toujours spécial de jouer contre Michel Der Zakarian ?
Antoine Kombouaré : Oui, c'est un très bon copain. On se voit en vacances, on a la même passion et on est voisins l'été.
On se respecte beaucoup, mais quand on est en compétition, on ne se fait pas de cadeau. Jamais ! Et c'est bien.
Je connais sa manière de fonctionner, de faire jouer ses équipes. C'est pour ça que je m'attends à ce que ce soit chaud.

Matthis Abline n'a pas encore marqué...
Antoine Kombouaré : Sur le plan personnel, il peut se poser des questions. Mais le plus important, c'est que moi je ne m'en pose pas. Je sais qu'il préfèrerait marquer plus vite. Moi, tant que l'équipe gagne, qu'elle performe. Je le vois sur le terrain s'accrocher, se battre. Il manque juste la finition. On aimerait pour lui qu'il marque parce que ça lui ferait beaucoup de bien. Mais je sais l'importance qu'il a pour l'équipe, son rôle : tenir le ballon, faire reculer la défense adverse, être dangereux, être un point de fixation... il peut faire beaucoup mieux. Il manque juste le but pour lui faire plaisir. Mais ce sont toujours les performances collectives qui m'intéressent.
Peut-être qu'il est plus à l'aise à gauche, là où on l'a découvert. Mais il y a Simon, ils peuvent permuter.
On l'a préparé, on en a parlé : tu as un statut différent, tu as coûté beaucoup d'argent... mais ce sont de bons problèmes. Moi, je vois le classement et j'espère qu'on va rester en haut le plus longtemps possible. Malheureusement pour lui, si on doit gagner et qu'il ne marque pas, je signe !
Je n'ai pas besoin d'une autre animation. J'aligne tout le temps la meilleure équipe possible. J'aimerais que Simon marque, Matthis, Sorba, Mostafa... mais on met des choses en place. Ce n'est que le 2ème match de la saison. Pas de quoi s'inquiéter pour Matthis. Je le vois à l'entraînement : il est heureux. S'il est toujours dans cet état d'esprit, il va marquer. Je ne m'inquiète pas. Si vous me posez la même question après 20 matches, ma réponse sera différente.
Je me suis posé la question de son repositionnement. Mais il va marquer, vous verrez !

Une animation avec un faux 9 ?
Antoine Kombouaré : Tout est possible. Mais j'ai la chance d'avoir des attaquants. A Paris, Enrique fait ce qu'il veut. J'ai des attaquants et je les fais jouer. On a Matthis, Mostafa et Tino. Ce qui est primordial à mes yeux, c'est la performance de l'équipe et surtout voir les garçons heureux à l'entraînement. Ca va finir par sourire, s'ils gardent cet état d'esprit. Si on gagne et qu'ils font la tête, je n'aimerais pas.