13 septembre 2024

🎥 ''On a envie de continuer à performer''

Antoine Kombouaré

En conférence de presse avant la réception du Stade de Reims, dimanche (17h00), Antoine Kombouaré est revenu sur l'état de ses troupes après la trêve et s'est projeté sur "l'équipe redoutable" qui attend les Canaris à la Beaujoire.

Le point santé
Antoine Kombouaré : J'ai classé ça en trois groupes, car il y a eu un peu de casse pendant cette trêve internationale. Il y a les blessures longue durée avec Fabien Centonze, Mahamoud Adel et le petit Guirassy qui les a rejoint la semaine dernière. Il s'est fait une entorse du péroné. Il en a pour un bon mois, je pense.
Il y a ensuite les retours. Nicolas Cozza a une petite lésion, qu'il s'est faite à l'entraînement la semaine dernière. Il est forfait pour le match, avec Mostafa Mohamed qui est rentré de sélection avec une petite lésion. J'espère les récupérer la semaine prochaine.
Il y a ensuite les cas de Ganago de retour à l'entraînement, Castelletto de retour, Florent Mollet a repris l'entraînement cette semaine et Nathan Zézé qui est de retour après sa luxation de l'épaule. Ils ont repris l'entraînement. On fera le point après la dernière séance, demain.
Ca fait beaucoup de blessés, mais ce qui est important, c'est de travailler avec ceux qui sont là pour le match de dimanche. On fera le point demain pour les quatre garçons que j'ai cités. On alignera une équipe solide, en confiance. On a envie de continuer à performer. On joue notre deuxième match à domicile. On est dans cette dynamique. On verra ensuite pour récupérer les absents.

Où en est Jean-Philippe Gbamin ?
Antoine Kombouaré : Il a fait deux matches avec la réserve. Ca s'est bien passé. Il continue à bien s'entraîner, il peut enchaîner les entraînements et les matches. Il est maintenant disponible.

Quel a été votre message à la trêve ?
Antoine Kombouaré : La trêve a permis à ceux qui restaient de recharger et à ceux qui partaient en sélection de se changer les idées et faire des matches importants pour eux.
La difficulté était de récupérer tout le monde en état, et on a vu qu'il manquait quelques garçons. J'ai aujourd'hui récupéré tout le monde, Simon est arrivé hier soir. On a fait l'état des lieux et, pour tout le monde, c'est de se remettre dedans, essayer de retrouver l'implication qu'on a montrée et retrouver cet état de forme, cette envie de gagner les matches, la confiance qu'on a eu après le match à Montpellier. Mais on part toujours dans l'inconnue après une trêve. Le message en ce qui me concerne, on a gagné une fois face à Auxerre à domicile, il faut continuer dans cette voie. Pour faire un bon championnat, il faut faire un très bon championnat à domicile, engranger des points, gagner des matches, faire peur à l'adversaire, être conquérants. Cette équipe de Reims est la plus forte sur les quatre matches de ce début de championnat. C'est une équipe redoutable.

"Reims est un adversaire redoutable pour nous. Il faudra qu'on fasse un grand match"

Une équipe qui ne vous réussit pas...
Antoine Kombouaré : J'ai vu les chiffres... on a joué deux matches ici : on en a perdu un et on en a gagné un. En ce qui me concerne.
On sait que c'est un adversaire difficile à jouer, une équipe qui a eu un calendrier très difficile pour commencer. Avec un nouvel entraîneur et une équipe qui a été remaniée avec le départ d'Abdelhamid. Malgré ça, ils font un très bon début de championnat et le plein de confiance après leur victoire face à Rennes. C'est une équipe athlétique, forte dans les duels, qui court beaucoup... c'est un adversaire redoutable pour nous. Il faudra qu'on fasse un grand match. On attend une grande équipe de Nantes, dimanche.

Est-ce un match charnière ?
Antoine Kombouaré : Je ne m'occupe pas de ce qui va se passer après. Mon esprit est focus sur ce match contre Reims. Pourquoi parler de ce qui va se passer après. J'insiste sur le fait que c'est un match à domicile. On a trop souffert avec ce triste record pour aujourd'hui penser à ce qui pourrait se passer après. On a envie de confirmer notre résultat face à Auxerre. On a gagné difficilement. On marque le deuxième but en toute fin de match. Il faut mettre toute son énergie et sa concentration pour gagner un match qui va être compliqué pour nous.

Un début de saison capital pour réussir son année ?
Antoine Kombouaré : En général, c'est toujours mieux de faire un excellent début de saison. Ca vous lance. Mais il n'y a aucune certitude. C'est mieux pour la confiance, le classement, les relations avec les supporters, l'ambiance de travail...
Avec mon expérience, j'ai appris qu'à chaque jour suffit sa peine. Il faut prendre les matches un par un, tranquillement. On a joué seulement trois matches. Le championnat est tellement long, les points si difficiles à gagner... il faut franchir les étapes une par une.

Les axes de progrès pour votre équipe ?
Antoine Kombouaré : Ce qui est mieux, c'est le classement. On engrange des points vite pour bien figurer au classement. On défend mieux dans l'axe et dans la surface de réparation.
On concède un peu trop de centres à mes yeux, et de coups de pieds arrêtés. Ensuite, dans la possession, il faut qu'on soit capables de tenir un peu plus le ballon, surtout dans la zone adverse. Mais on a les défauts de nos qualités. Quand je suis arrivé au tout début, avec Kolo Muani et Blas, on a une équipe de contres, qui aiment prendre les espaces. Quand on voit nos attaquants cette saison, ce sont des joueurs qui aiment faire des appels, jouer dans les espaces. Quand on joue chez l'adversaire, on doit être capables d'être un peu plus patients, avoir cette capacité à tenir le ballon chez l'adversaire. On peut faire mieux.
Je suis pragmatique : si notre équipe peut faire mal et être efficace de cette manière, pourquoi s'en priver ! Si on améliore un secteur pour être déficient ailleurs... Il faut s'améliorer tout en conservant sa qualité première. On a beaucoup de joueurs de vitesse, c'est notre point fort.

"Je suis pragmatique : si notre équipe peut faire mal et être efficace de cette manière, pourquoi s'en priver !"

De la frustration pour des joueurs qui sont restés ?
Antoine Kombouaré : Je les vois tous les jours à l'entraînement. Je vois leur attitude, leur comportement. Dans les entretiens que j'ai avec eux, ils sont contents d'être là et ils se rendent compte que c'était compliqué de partir. Il y a ce qu'on veut et que la conjecture permet. Finalement, je les vois au quotidien heureux d'être là et contents d'être là. C'est leur travail qui m'intéresse le plus, ce qu'ils mettent à l'entraînement.
On fait aussi un bon début de championnat parce que eux-aussi l'ont fait. Je me souviens du match à Toulouse. On est dans la difficulté mais ils se sont serrés les coudes et ont continué à travailler pour aller chercher ce petit point. Ca leur donne raison d'être là, de te battre. Les résultats sont arrivés parce qu'ils n'ont pas lâché.

Trop de trêves internationales ?
Antoine Kombouaré : Le calendrier est fait comme ça. On fait trois matches, puis une coupure, puis quatre matches avant une nouvelle coupure puis sept matches d'affilée. Si on pouvait faire 5-6 matches entre chaque coupure, ce serait une bonne moyenne. Là avec 3 matches, on n'a pas le temps de lancer la machine. Après, quand on a de mauvais résultats, cela permet de pouvoir re-travailler plus vite. Pour nous, c'est plutôt ennuyeux.

L'intégration des jeunes ?
Antoine Kombouaré : Il y a le souhait. Mais on le voit aussi avec la blessure du petit Guirassy : les charges de travail ne sont pas les mêmes pour eux, c'est beaucoup plus dur et ils peuvent se blesser.
Dans l'esprit, on veut toujours intégrer les jeunes. On a de bons jeunes et on veut les accompagner pour voir leurs qualités, à la condition qu'ils soient performants et que ce soit un plus pour l'équipe.
Le niveau est bien mieux aujourd'hui. C'est pour ça qu'on a beaucoup de jeunes qui s'entraînent avec nous. Et plus on en a, plus on verra leurs qualités. A eux ensuite de gagner leur place dans le groupe et dans l'équipe. Il y a du boulot, mais on des jeunes de qualité. J'espère qu'on continuera dans cette voie.
Je pense que leur parcours en Youth League les a aidés. Mais attention, le niveau de la Youth League est très loin du niveau de la Ligue 1. Mais c'est bien de s'entraîner avec nous pour s'ajuster et trouver un niveau intéressant. Ils doivent gagner leur place dans le groupe et jouer.

"On a de bons jeunes et on veut les accompagner pour voir leurs qualités"

Pourquoi avoir conservé Nicolas Pallois ?
Antoine Kombouaré : J'ai toujours travaillé avec des joueurs d'expérience parce que je pense que c'est important pour l'intégration des jeunes. C'est le discours avec Nicolas a été de lui faire comprendre qu'il est toujours un très bon joueur, mais que le rôle qu'il doit avoir est de jouer et aussi d'accompagner les jeunes à l'intérieur du groupe, dont Nathan Zézé, Junior Diaz et Bastien Meupyiou.
Il s'est dit prêt à assumer cette fonction, sachant qu'il est toujours un joueur important de l'équipe ! Il fait partie des capitaines, des joueurs cadres. Je n'ai pas eu de doute pour le faire jouer à Montpellier en l'absence de Jean-Charles Castelletto. En plus, il a joué côté droit. Il joue le grand frère en se sacrifiant. Il y a ce qu'on dit et ce qu'il a fait.
Le risque, ce serait d'enchaîner tous les matches. Là, il est heureux. Tout va bien. Quand je le mets, je sais qu'il est performant. Je pense qu'il est heureux là.
Ce n'est pas dans son ADN d'accompagner les jeunes. Il est concentré sur son travail, sa performance. Ce qui est important, c'est que je l'ai vu à l'entraînement avec tout ce qu'il a mis en place. Il le fait aujourd'hui avec beaucoup de plaisir.

Comment vivez-vous le manque de visibilité de la Ligue 1 ?
Antoine Kombouaré : Je trouve que les médias sont archi-présents aujourd'hui. Je suis la génération Canal+. On a perdu un grand partenaire, la famille. Je n'ai jamais pu concevoir Canal+ sans la Ligue 1 et vice versa. Pour moi, c'est une hérésie. Il y a les droits TV mais aussi la qualité de prestation. Ils ont toujours mis en avant la Ligue 1 et ont tout fait pour que ça devienne un championnat reconnu. C'est une grande perte pour le football français.
Vous pouvez mettre tous les diffuseurs que vous voulez, ils ne pourront pas lutter avec Canal+. Ils ont fait 40 ans de présence. Ca ne se remplace pas comme ça.

FC Nantes - Stade de Reims

4ème journée de Ligue 1
Dimanche 15 septembre 2024, 17h00
Stade de La Beaujoire

Par F.C. et J.J.


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