20 septembre 2024

🎥 ''Repartir sur une dynamique positive''

Antoine Kombouaré

En conférence de presse avant le déplacement à Angers, dimanche, Antoine Kombouaré est revenu sur la défaite enregistrée face à Reims et le travail de la semaine pour repartir sur une dynamique positive. Dès ce week-end, chez le voisin angevin.

Le point santé
Antoine Kombouaré : On a toujours les habituels blessés. Ca n'a pas beaucoup changé. On a tout de même le retour de Florent Mollet. Ca fait deux semaines pleines qu'il s'entraîne. On va voir s'il est apte. Pour le reste, c'est le même groupe que la semaine dernière. Nicolas Cozza et Mostafa Mohamed sont de retour.
Alban Lafont a un début de torticoli. Il ne s'est pas entraîné, mais rien d'inquiétant. Il devrait s'entraîner demain.
Nathan Zézé s'entraîne. C'est de mieux en mieux. Il se libère de plus en plus. Ca prend forme, même s'il n'est pas encore à 100%. Il y a des joueurs qui jouent à 80%. Il a toujours une petite appréhension. S'il est dans le groupe, c'est qu'il est apte à jouer.

La défaite du week-end dernier est-elle digérée ?
Antoine Kombouaré : Bien sûr que non. Mais on n'a pas le choix. Il faut avancer. On ne peut pas changer le résultat. On garde la frustration et la colère en nous. On doit être capables de faire différemment face à un nouvel adversaire. L'idée est de renouer avec la victoire.
Depuis le début de la semaine, on a parlé avec les joueurs. J'ai dit ce que j'avais à dire, on a fait le vidéo, on a beaucoup échangé et surtout on a travaillé. C'est de l'histoire ancienne. Les joueurs ont entendu et ont compris. Ils savent aussi que ce sera dimanche un match complètement différent, un derby. On se déplace. Il faut être capables de renouer avec la victoire très vite. On sait que ce sera difficile, mais on veut repartir sur une dynamique positive.

Est-ce un vrai derby ?
Antoine Kombouaré : Oui, parce que c'est notre adversaire le plus proche. On a toujours tendance à dire que le vrai derby est face à Rennes. Ca reste un derby car c'est un voisin.
Si nous on ne le prend pas comme ça, Angers - dans leur esprit - voit Nantes comme un favori dans cette compétition. Il y aura beaucoup de Nantais à Angers. Ils veulent lancer leur championnat face à leur voisin nantais. On sait à quoi s'attendre. C'est un derby, une équipe qu'il faut battre.

C'est là que tout a commencé pour vous, sur le banc nantais...
Antoine Kombouaré : Comme vous me le dites, il y a des souvenirs qui reviennent. Et des bons souvenirs ! Mais je n'y ai pas pensé. C'est de l'histoire ancienne, une autre équipe, un autre entraîneur, d'autres joueurs... je suis là depuis le début de la préparation.
C'était une victoire 3-1, le score ne reflétant pas trop la physionomie du match. On marque en fin de match. J'ai souvenir qu'on allait très vite, qu'on a marqué tôt et qu'on s'est fait bousculer. Ca avait eu un impact pour tout ce qui a suivi. Il fallait un miracle pour se sauver cette année-là.

Logique de revenir au FC Nantes ?
Antoine Kombouaré : Logique, non. Quand j'ai commencé à entraîner, j'avais des ambitions mais je n'ai jamais rêvé d'entraîner Nantes car je ne m'en sentais peut-être pas capable. Les entraîneurs qui étaient là, ce sont Messieurs Jean-Claude Suaudeau et Raylnald Denoueix. Des grands entraîneurs. Je ne me sens jamais l'égal de ces gens, encore aujourd'hui !
J'avais envie d'entraîner au plus haut niveau, mais je ne pensais pas à Nantes. Et quand c'est arrivé, ça m'a semblé une évidence. Etant passé par le Paris SG, il fallait que je vienne à Nantes. Une fois ici, c'était devenu une évidence. Mais avant, non.

Avez-vous atteint ces ambitions ?
Antoine Kombouaré : Non, car je ne me donne jamais de limites. Comme je le dis aux joueurs !
Je n'ai jamais rêvé de faire une carrière professionnelle. C'est arrivé comme ça. Entraîneur, j'ai commencé à la formation. Je ne donne pas de limite et pas d'interdits. Je vais là où le vent m'emporte. Je suis fait de rencontres, de voyages... Ce sont les sensations et les discussions qui font les choses. Ici, c'est surtout parce que c'était Nantes. J'y habite, ma famille est là. Je pense que je finirai mes jours ici. C'est un privilège que d'être au FC Nantes.

Que pouvez-vous dire de Tino Kadewere ?
Antoine Kombouaré : J'aime au départ le joueur, et j'ai découvert le bonhomme. J'aime beaucoup. Si demain je le mets gardien de but, il joue, il est heureux. Ca résume la relation que j'ai avec lui et la facilité d'entraîner des joueurs comme ça. Il ne se trouve pas d'excuse parce qu'il n'était pas à la position souhaitée. Il sait qu'il part d'une position, mais ça reste un attaquant. Face à Reims, je l'ai mis à droite. Mais c'est lui qui se crée les plus belles occasions dans la surface de réparation. S'il avait retrouvé son âme d'attaquant, il les aurait mises. Je n'ai pas de soucis.
Comme Matthis Abline, ils font des matches intéressants, des matches pleins. C'est pour moi le meilleur match de Matthis Abline, mais il ne marque pas. Il se crée les occasions. C'est le cas pour tous nos attaquants. Ils font de bons matches, mais on sait que le plus dur est de marquer des buts. C'est là qu'ils doivent faire la bascule, être plus tueurs, plus réalistes.
Tino a aussi joué plus bas, dans une organisation que je mets en place. C'est intéressant d'être au départ de l'action, mais il faut qu'il soit plus proche à la finition. Ca donne un attaquant de plus.

Vos joueurs au milieu de terrain sont moins athlétiques que ce qu'on voit aujourd'hui...
Antoine Kombouaré : Quand on fait un recrutement, on regarde tout. Quand on fait le choix de faire venir Johann Lepenant, c'est pour des qualités bien précises. Quand tu as Pedro et Douglas au milieu, tu sais que tu vas tenir le ballon, que tu vas jouer, que tu auras la possession et que tu vas lancer les attaquants de la meilleure des façons.
C'est un choix voulu. On pense à des phases de jeu qu'on veut mettre en place. Il faut ensuite le trouver sur le terrain. Les joueurs apprennent à se connaître. Ca commence à se mettre en place. Maintenant, il faut gagner des matches. Peu importe le gabarit des joueurs.
On a des attaquants qui aiment aller vite vers l'avant. A l'image de l'équipe d'Angers.

La cohésion du groupe est-elle importante ?
Antoine Kombouaré : C'est la base. On fait un sport collectif. Si tu ne t'entends pas avec tes copains, c'est compliqué. Là d'où je viens, c'est plus que des copains. C'est la famille. C'est important car quand c'est compliqué, la famille s'engueule, se dit les choses. Mais jamais à vie. Là, cette cohésion nous aide à travailler dans de bonnes conditions et, j'espère, à gagner des matches. 

Comment vous intégrez-vous dans cette vie hors terrain ?
Antoine Kombouaré : Je suis toujours en dehors. Même dans le vestiaire, je n'y vais pas. C'est l'endroit des joueurs. Je n'aimais pas qu'on me le fasse quand j'étais joueur.
Mais il y a des limites à avoir. Ca ne doit pas avoir d'incidence sur le travail.

Que pensez-vous des joueurs qui investissent dans des clubs ?
Antoine Kombouaré : Je n'ai pas d'avis. Ils font ce qu'ils veulent avec leur argent. Ca n'a pas d'impact sur mon travail. C'est tout nouveau. J'attends de voir la suite. Il n'y a que Kylian Mbappé qui a fait ça. Ils font ce qu'ils veulent. S'ils investissent, tant mieux.
Je n'ai même pas parlé aux joueurs. Franck Kita m'en a parlé hier. Il y a beaucoup de clubs en difficultés, il y a des fonds de pension qui ne savent pas quoi faire de leur argent... le foot est un véritable business. Mais ça n'a aucun impact sur mon travail. Je suis focus sur le match à Angers. Ce sont des rumeurs. Il y en a plein qui veulent acheter le club. Mais le patron veut-il vendre ? Je ne sais pas.

Le rythme du football agace certains joueurs ?
Antoine Kombouaré : Je fais attention à ce que je dis : ça concerne les grands joueurs dans les grands clubs. On n'est pas impactés à Nantes. En France, il y a peut-être cinq clubs qui sont concernés. On a démarré par trois matches, une trêve. Puis quatre matches, une trêve. On ne demande qu'à jouer, nous !
J'ai vu les joueurs qui sont concernés. Pour eux, la charge physique et mentale est plus compliquée. Ce qui est sûr, c'est qu'il y a beaucoup trop de compétitions.

Angers SCO - FC Nantes

5ème journée de Ligue 1
Dimanche 22 septembre 2024, 17h00
Stade Raymond Kopa

Par F.C. et J.J.


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