FC Nantes - AS Monaco : 3-0 (1-0)

Après la venue de Lens, le stade de la Beaujoire voulait faire une nouvelle fois la fête. Et les joueurs du FC Nantes lui en ont donné l'occasion.

Face à un adversaire de renommée et au palmarès similaire à celui de la Maison Jaune, les joueurs de Landry Chauvin ont fait preuve d'une grande maîtrise collective.

Si au coup d'envoi, les Monégasques montraient quelques velléités pour porter le danger dans la surface de Rudy Riou, ils tombaient sur une solide défense nantaise, à l'image d'un Olivier Veigneau, intraitable dans son couloir gauche (3') ou d'un Grzegorz Krychoviak, rassurant et solide pour sa première sortie sous le maillot nantais.

En réponse, Filip Djordjevic - alerté par Vincent Bessat dans le couloir gauche - plaçait une première frappe, qui n'accrochait pas le cadre (6').
Les combinaisons étaient plaisantes, en même temps que l'envie des Nantais.

Les joueurs de la Principauté se montraient alors dangereux surtout sur coup de pied arrêtés. Mais les corners étaient tous tirés de la même manière - au premier poteau - et Filip Djordjevic alertait à chaque fois Florian Raspentino pour de longues courses. Et à la demi-heure de jeu, le schéma s'avérait payant. Au terme d'un contre, Florian Raspentino prenait le meilleur d'un lobb sur le jeune gardien de but Martin Sourzac sorti à sa rencontre : 1-0 (32').

A la pause, le score ne bougeait pas, malgré de nouvelles opportunités pour Filip Djordjevic (34') et Florian Raspentino (45').

Au retour des vestiaires, les Jaunes repartaient avec les mêmes intentions. Face à un adversaire bien en-dessous de ce qu'on pouvait en attendre, ils doublaient la mise par un nouveau contre de Florian Raspentino, alerté dans la profondeur par Jordan Veretout. L'attaquant se présentait face au portier monégasque, pour le battre : 2-0 (53').

La Beaujoire exultait, libérée par ce deuxième but, synonyme d'un break qui donnerait de l'air aux siens. Si les olas se succédaient, c'est que les Nantais continuaient à se montrer dangereux. Et Matheus Vivian (79') puis Fabrice Pancrate (89') se voyaient refuser un but, pour des positions de hors jeu bien difficile à juger, tant le brouillard se faisait dense.

Finalement, sur une nouvelle poussée jaune, Fabrice Pancrate héritait du ballon sur la gauche de la surface, pour inscrire le troisième but de la partie, cette fois validé : 3-0 (93').

Septième au classement, les joueurs de Landry Chauvin pointent toujours à trois longueurs du podium. Pour s'en rapprocher un peu plus, il faudra faire un résultat chez le leader, le Stade de Reims. Ce sera dans dix jours.