En déplacement à Monaco, le FC Nantes s'est incliné sur le score de 2-1. Un résultat qui, une nouvelle fois, ne reflète pas la qualité du jeu produit par les Jaunes. Nantes est désormais 9e au classement, mais surtout à huit points du podium.
Le football est parfois, souvent, cruel avec le FC Nantes, cette saison. Pourtant plaisants dans le jeu, les Jaunes se sont inclinés face à une solide formation monégasque, surtout plus réaliste.
Une fois n'est pas coutume, Landry Chauvin avait annoncé son onze de départ la veille du déplacement en Principauté. En l'absence de Matheus Vivian (béquille), le technicien reconduisait Grzegorz Krychowiak en défense centrale, avec Papy Djilobodji. Florian Raspentino blessé, Ismaël Bangoura prenait le couloir droit de l'attaque, tandis que Vincent Bessat retrouvait le gauche. Pour le reste, il s'agissait de la même équipe que face à Troyes.
L'entame de la rencontre se montrait plutôt dense, avec pas mal d'intensité des Jaunes. Les Monégasques se cantonnaient dans le système de jeu qui leur avait permis ce remarquable parcours en 2012 : attendre son adversaire dans son camp, où le pressing se faisait beaucoup plus fort, puis à lancer ses deux flèches en attaque, Touré et Salli.
Les Nantais contournaient plutôt bien le piège et Monaco portait surtout le danger sur de longs coups francs et corner.
A l'approche de la demi-heure de jeu, les Jaunes se montraient plus tranchants dans leurs mouvements offensifs… mais le sort de la première période se décidait sur une faute sur Salli - réellement dans la surface ? - que Ibrahima Touré transformait : 1-0 (28').
Loin d'être abattus, les Jaunes poursuivaient leurs efforts. Sur un ballon dans la profondeur d'Ismaël Bangoura pour Djordjevic, le Serbe était accroché dans la surface par Kagelmacher. Mais Ismaël Bangoura manquait la transformation (35').
Monaco rentrait donc au vestiaire avec ce maigre avantage, même si Jordan Veretout repoussait une ultime tentative devant sa ligne (45+3')
Mais dès le retour de la pause, les joueurs de la Principauté remettaient un petit coup de booster. Mais c'est Nantes qui aurait pu créer la surprise, Filip Djordjevic échouant face au portier monégasque, au terme d'une course de 30 m sur un ballon intercepté (51').
Progressivement, Nantes prenait le jeu à son compte et appuyait pour faire la différence face à une formation qui se repliait de plus en plus dans sa moitié de camp. Mais sur un contre, Marester adressait un long centre au deuxième poteau, remis de la tête par Touré pour la reprise de Germain : 2-0 (66').
Nantes n'abdiquait pas… et sur un coup franc de Jordan Veretout, Papy Djilobodji reprenait e la tête au deuxième poteau : 2-1 (74').
Le score en resterait là , malgré les bonnes intentions nantaises. Mais comme trop souvent cette saison, Nantes a bien joué, même très bien, mais n'a pas trouvé la récompense qu'on pouvait attendre.
Les joueurs de Landry Chauvin ont maintenant dix jours pour recharger les batteries et préparer la réception de Reims.
Par F.C.