22 octobre 2019

🎥 ''On me pousse à avancer au quotidien''

Marcus Coco

Victime d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche lors de la 1ère journée de Ligue 1 Conforama, Marcus Coco travaille bien au quotidien, afin de soigner sa blessure. Le numéro 8 des Jaune et Vert a accepté de revenir sur ce moment douloureux, tout en évoquant également son travail au quotidien, ainsi que son admiration envers le début de saison de l'équipe. Entretien.


Comment vas-tu, Marcus ?

Marcus COCO : "Je vais très bien, merci. Je ne suis pas triste. Je suis de bonne humeur !"

Flashback deux mois en arrière avec ton premier match officiel sous le maillot nantais, à Lille. Comment l'abordes-tu ?

"Je l'abordais bien. Je savais qu'on avait une bonne équipe, qu'on était en confiance par rapport aux prestations des matches amicaux. Je n'avais pas d'appréhension parce que j'ai eu le temps de m'acclimater. La compétition, c'était autre chose mais je n'étais pas stressé."

Malheureusement, cette blessure arrive très vite. Que se passe-t-il dans ta tête ?

"Sur le terrain, je ne me suis pas dit que ça allait être grave. Je pensais à une entorse et je me suis dit que je m'étais fait mal, que c'était dommage de partir si tôt du terrain, mais que j'allais revenir. Sur le moment, je ne me suis pas plus inquiété que ça. C'est surtout en dehors, quand on a eu les premiers signes, que j'étais vraiment déçu."

Tu as rapidement reçu du soutien de la part de tes coéquipiers, d'autres joueurs professionnels et de la part des supporters. On imagine que tu as été très sensible à toutes ces marques d'affection ?

"Ça m'a aidé, c'est sûr. J'ai eu du soutien et des encouragements pour la suite. Tout le monde me disait de prendre pour sur moi pour bien attaquer la rééducation, afin de bien revenir."

Malgré le verdict, tu repars tout de suite au travail à la Jonelière, avec beaucoup d'envie !

"J'étais préparé à ça. Au moment de la constatation, pendant le match dans les vestiaires, on m'avait expliqué. Vu que c'était déjà fait, je ne suis pas resté à m’apitoyer sur mon sort et j'ai tout de suite débuté ce que je devais faire."

Et toujours avec le sourire. C'est naturel chez toi ?

"Je ne dirais pas que c'est naturel parce que ça dépend de l'environnement. Quand on est bien entouré, c'est plus facile d'être joyeux."

Comment s'est déroulée ton opération et as-tu eu des conseils avisés de la part des médecins ?

"Oui, tout comme j'ai eu des conseils de la part de joueurs professionnels qui ont également été confrontés à cette blessure. Valentin (Rongier) et Joris (Kayembe) ont échangé avec moi. Ils m'ont parlé de plein de choses, dont l'importance des étapes et qu'il fallait continuer à travailler après. Même à l’extérieur, Wylan Cyprien et d'autres sont venus me parler. Je n'étais pas « dépaysé » même si je ne connaissais pas la blessure. J'avais déjà une idée et aujourd'hui, je suis vraiment dedans. On m'avait prévenu mais c'est difficile et long."

Quelles sont les avancées majeures depuis ces deux mois ?

"La reprise la marche, au bout de trois semaines. Ça, c'était bien parce qu'avant, j'étais toujours allongé dans mon canapé. Même dans la voiture, j'étais à l’arrière, allongé... Le changement s'est vraiment opéré au moment ou j'ai pu poser le pied, retirer mon attelle et donc marcher. J'ai vu l'importance de la marche dans la vie. Après, tout a été vite. Les semaines ont défilé jusqu'à maintenant."

A quoi ressemblait une journée type après l'opération ?

"Je ne dormais pas la nuit (il sourit). Pour me doucher, j'avais besoin d'aide. Je venais au club à 8h avec tout le groupe pour prendre le petit-déjeuner, ensuite j'avais des soins et du renforcement musculaire du haut du corps. Je mangeais avec l'équipe le midi avant de faire à nouveau des soins. Je ne pouvais rien faire seul. J'étais toujours obligé d'être accompagné."

Partager les repas avec l'équipe, c'est important pour toi ?

"Oui, parce que je vais être absent longtemps et j'ai fait le choix de rester en contact avec tout le monde pour que je ne perde pas les bonnes habitudes.

Quel est le rôle du staff au quotidien ?

"

Me pousser dans mes retranchements et c'est grâce à eux si j'ai toujours le moral. Parfois, c'est dur mais le fait qu'ils soient avec moi ça me permet d'avancer et ça me donne envie de continuer à travailler."

L'arrivée de Ludovic Blas, c'était une éclaircie également dans ton quotidien ?

"Bien sûr. J'étais très heureux pour lui et pour nous deux. On est comme on était avant à Guingamp et la blessure ne change rien à tout ça. Ça nous arrive même d'en rigoler, c'est pour dire. Finalement, c'est peut-être une bonne chose parce que l'intégration à deux a été plus facile."

Quel est le programme des semaines à venir ?

"Je vais partir deux semaines en rééducation à Saint-Raphaël pour me changer les idées, parce que faire six mois ici... J'ai eu des conseils et on m'a expliqué que ce n'était pas forcément recommandé. Pour moi-même, c'était mieux de partir un peu. C'est ce que je vais faire. A mon retour, on va poursuivre le travail avec l'objectif de dégonfler un peu mon genou. Ensuite, on verra pour la reprise de la course."

Quel regard portes-tu sur le début de saison de l'équipe ?

"Je suis admiratif et très content pour eux, pour nous tous. Un bon début comme ça, ça aide le club à se montrer. En étant comme ça, on va faire plus de choses dans la saison."

As-tu l'occasion d'échanger régulièrement avec le coach ?

"Oui, tout comme les adjoints et tout le staff même. Je suis oublié de personne. Tout le monde prend des informations. Et comme Pat (Collot) dit : "C'est toujours un jour de moins vers la reprise."

A quand estimes-tu ton retour sur les terrains ?

"J'aurais bien aimé revenir en février. Logiquement, c'est plus début mars mais sans être trop pressé, le 20 février ça ferait six mois pile. Ce serait bien."

Par J.J & M.G


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