🎥 🎥 ''Retrouver de la constance''

POINT SANTÉ

Christian GOURCUFF : "Abdoulaye Touré va mieux. Il a couru hier et va s'entraîner cet après-midi. On verra mais son épisode de maladie a pris fin. Kalifa Coulibay a lui aussi trottiné hier et va également s'entraîner avec nous donc ça devrait rentrer dans l’ordre. Andrei (Girotto) et Moses Simon ont reçu des béquilles lors du match face à Paris. Ça devrait être bon pour l'entraînement de demain et donc aussi pour dimanche."

LE FORFAIT D'ABDOULAYE TOURE A PARIS

"Il était malade deux jours avant la rencontre et ne s'était pas entraîné la veille. On pensait que c'était la fin de sa gastro mais mercredi matin, il a dû déclarer forfait parce que c'était revenu."

LE MATCH D’ÉLIE YOUAN A PARIS

"C'est un jeune joueur qui progresse encore même si le challenge était relevé. C'est une chance pour lui d'avoir des opportunités de se montrer. Il avait joué à Bordeaux, face au Paris FC et mercredi devant le Paris SG, tout en faisant également des entrées en jeu. Il a des qualités athlétiques hors-normes mais maintenant, c'est dans son intégration dans le collectif qu'il a encore beaucoup des choses à acquérir. C'est un garçon qui a tout : des capacités dans le volume des courses, dans la vitesse, dans la puissance. C'est assez rare d'avoir un joueur de son profil. Généralement, soit on est à l'aise dans le volume ou sur la vitesse mais lui, il a les deux. Ce sont quand même des atouts importants mais ça ne fait pas tout dans le foot."

L’ÉTAT DE FORME DU GROUPE

"On est dans une phase de récupération, surtout qu'il y a eu l'épisode du retour de Paris. On ne cherche pas d'excuse mais ça ne favorise pas non plus la récupération sur le court terme. J'espère que ça n'aura pas d'incidence pour dimanche mais normalement, il n'y a pas de problème parce qu'il y a trois jours entre les matches. C'était peut-être compliqué d'enchaîner Paris, juste après Toulouse surtout qu'ils avaient eu une semaine de récupération complète."

UNE ÉVENTUELLE DÉCOMPRESSION APRÈS PARIS ?

"Il y a toujours le risque. Maintenant, il ne faut pas qu'on se trompe de championnat. Paris, il y avait trois points en jeu. On le savait et on allait là-bas pour prendre des points mais on n'a pas su en prendre. A chaque match ce sera pareil et la saison sera comme ça. La constance dans l'investissement nous permettra de faire une saison sereine. Je le dis depuis longtemps mais la sérénité, c'est ce qu'il y a de plus précieux."

TROIS DÉFIS AVANT LA TRÊVE

"On aura la réponse sur le terrain. L'agressivité, la motivation, ça fait partie des éléments essentiels du jeu. Ce n'est pas à mettre en opposition avec notre capacité de jouer et justement, quand on cherche à jouer, la motivation doit être aussi décuplée. C'est en tout cas comme ça que je vois les choses et ce que j'attends de la part de l'équipe. De ce côté là, on n'a pas connu trop de défaillances. A Brest, on savait que ce serait un match compliqué mais l'équipe a fait front. A Strasbourg et à Metz, ce sont les deux rencontres où nous avons sûrement été défaillants dans ce domaine."

LES SÉANCES ACTUELLES

"On fait de la récupération. C'est pour ça que les équipes qui jouent les compétitions européennes ne s'entraînent pas. L'intérêt, c'est que nous avons des options claires et précises depuis mon arrivée ici. Sur le plan tactique, il n'y a rien de spécifique d'un match à l'autre. On a été joué à Paris de la même manière que lors de la réception de Toulouse, tout en se préparant à des problèmes qui allaient être différents. Mais on n'a pas changé d'option. C'est aussi l’intérêt d'avoir une organisation et des choix tactiques qui sont stables dans la durée. Ça permet d'entretenir les automatismes."

LE DIJON FCO

"Ils ont connu un début difficile mais depuis, ils se sont bien repris. Le fait justement d'être peut-être dans une situation compliquée, les a mobilisés. Après, c'est ce que je dis toujours. Hormis le PSG, et encore on a vu mercredi qu'on pouvait les embêter, il n'y a aucun match de facile et également injouable. Dijon, c'est le type d'équipe contre laquelle rien n'est simple. Il y a du dynamisme, de bons joueurs et collectivement, ils possèdent cette solidité qui caractérise les clubs qui sont tout de suite concernés par le maintien. Cet adversaire n'est pas à sous-estimer."

DE LA CONFIANCE APRÈS PARIS ?

"De la confiance, je ne sais pas parce qu'on espérait ramener quelque chose d'un point de vue comptable. Après, ce qui est intéressant, c'est ce qu'on a montré sur le plan de l'investissement, dans l'implication. Mais ça ne doit pas être uniquement le cas parce que c'était le Paris Saint-Germain. C'est cette constance qu'il faut retrouver avec la volonté de toujours créer du jeu, d'être actif et de ne pas subir les choses. Ça, c'est aussi intéressant pour la suite. Ce n'est jamais satisfaisant de perdre mais il faut être capable de faire une analyse objective avec les points positifs et ceux qui ne nous ont pas permis d'obtenir le nul qu'on espérait."

LA DIFFICULTÉ DE RÉALISER LE BON GESTE

"Ça passe par le travail et le temps. C'est ce qui manque le plus dans le foot. On ne peut pas bluffer avec ça. Ça passe par l'entraînement, par la répétition mais aussi la qualité des séances, l'implication. C'est ce qui permet d'évoluer mais il faut un minimum de temps."

MEHDI ABEID

"Je l'ai eu sous mes ordres quand j'étais à la tête de l'Algérie. Je le connais depuis longtemps et il a peu près toujours les mêmes caractéristiques. C'est un joueur qui doit être face au jeu, très généreux et cette dernière, paradoxalement, peut être un frein à son évolution. Il veut parfois en faire trop et amène un peu de déchet. Il faut juste qu'il se régule. Il aime le foot, ça se voit. Parfois, quand on aime trop ce qu'on fait, on se met une pression supplémentaire. Il faut réussir à trouver le juste équilibre."

Par M.G & JJ