10 mars 2021

En plein dans le mille !

Histoire et Patrimoine raconte

"La vie d’un club, ce sont des hauts et des bas. Le FC Nantes a connu des heures glorieuses. Depuis son dernier titre, il est entré dans le rang. La puissance financière de certains clubs a entamé son potentiel au moment où son centre de formation tarde à apporter la relève. Ces deux phénomènes conjugués l’ont fait reculer d’un cran. L’action des dirigeants s’est portée dans différentes directions, sponsors, loges…etc, afin d’améliorer l’ordinaire. Mais sans doute a-t-on oublié l’essentiel, les performances de l’équipe fanion qui conditionnent tout ou presque". (Extrait PQR – 14 mars 1990)
Ainsi écrit le journaliste, Bruno Lautrey, dans le quotidien Presse Océan, le mercredi 14 mars 1990.

C’est ce jour-là que le FC Nantes joue son 1000ème match consécutif en première division.

Il a fallu un concours de circonstance pour que l’Olympique lyonnais soit l’opposant de ce match symbolique.
En décembre 1989, le brouillard décide le report de cette rencontre qui doit se jouer au stade Gerland. La date de ce report de match est fixée au 14 mars 1990, alors que cet évènement chiffré aurait dû l’être au stade Bonal du FC Sochaux-Montbéliard.

C’est l’occasion, avec l’aide des suiveurs et statisticiens des Canaris, de ressortir quelques chiffres marquants du Club et de la fidélité de ses joueurs :

Le meilleur buteur du Club est Bernard Blanchet (111 buts en 356 matches de 1963 à 1974)

Le capitaine des Canaris, Henri Michel (533) coiffe sur le poteau Jean-Paul Bertrand Demanes (532), en nombre de matches joués en jaune et vert, dans l’élite (cf ITW presse écrite jointe)

Loïc Amisse (503) complète ce podium. Patrice Rio possède tout de même 436 participations sous le maillot, sans avoir débuté ni fini sa carrière sur les bords de l’Erdre

Gaby de Michèle marque 1 seul but en 387 matches (voir sur la coupure de presse), sans même le savoir...

Pour en revenir au match, l’OL et le FCN se quittent sur un score vierge de 0 à 0. Rencontre sans but, mais pas nul : les Nantais qui ont joué un difficile match de Coupe de France, le samedi précédent, ont résisté comme de beaux diables face à la furia lyonnaise.
David Marraud et ses défenseurs centraux Marcel Desailly et Antoine Kombouaré, ont résisté parfaitement aux vagues d’assaut qui avaient pour cible la cage nantaise. Seul petit bémol, dans cette rencontre physique, le carton rouge pour l’avant-centre des Canaris, Dragan Jakovljevic, qui tacle dangereusement le joueur lyonnais, Bruno Génésio, lequel se relève et décoche un coup de poing au visage du Yougoslave... Les deux protagonistes regagnent les vestiaires plus rapidement que leurs co-équipiers.

Retrouvez les archives du Musée des Canaris >>>