Nantes sans réaction dans le Finistère...

L’état d’esprit est bon côté nantais en cette entame et ça se ressent aussi dans les premières courses. Mohamed est cherché dans la surface mais légèrement accroché. M. Delajod ne siffle pas (2’). Face à des Brestois patients, les Nantais sont en place, à l’image d’un Castelletto vigilant (10’). Les locaux sont les premiers à prendre leur chance par l’intermédiaire de Le Douaron, en déviation. Mais Lafont veille (12’). Les pensionnaires de Le Blé ont davantage la maîtrise du cuir après le quart d’heure de jeu et sur une erreur de Lafont, Le Douaron, à l’affût à l’entrée de la surface, trouve cette fois-ci le chemin des filets (1-0, 18’).
La réaction jaune et verte est pratiquement immédiate sur coup de pied arrêté. Le ballon revient dans les pieds de Girotto qui est repris de justesse dans les six mètres par un défenseur brestois (23’). Les duels sont âpres et les deux formations essaient de prendre l’avantage physique sur l’autre. Coupés en deux, les hommes d’Antoine Kombouaré ont du mal à jouer plus haut sur le terrain. Au contraire des Brestois, qui profitent de ces espaces usent de leur force : le jeu aérien. Lala rentre pied gauche et délivre un ballon rentrant à destination de Pereira Lage, esseulé. La déviation de la tête fait mouche (2-0, 35’).

Nantes doit reprendre sa marche en avant, jouer en avançant, défendre en avançant, en utilisant notamment des profils comme Guessand ou Ganago. Mais compliqué pour les Canaris d’afficher de la verticalité dans le jeu. La dernière tentative du premier acte est même brestoise mais Camara ne cadre pas (45+1’).

Au retour des vestiaires, Ludovic Blas fait son entrée en jeu. La première frappe cadrée nantaise est l’œuvre de Mohamed, qui après un bon travail de corps dans la surface, se retourne et arme. Bizot est présent (52’). Nantes est enfin dangereux. Blas rentre la surface et dans une très bonne position, arme du gauche. Bizot repousse la frappe enroulée du numéro 10 nantais (54’). Peu avant l’heure de jeu, Mollet et Coco font leur apparition (55’). Les minutes s’égrènent dans cette partie. Le dernier entrant combine avec Mohamed aux abords de la surface. La prise de risque de l’international égyptien est bonne mais le dernier rempart brestois est toujours aussi vigilant (59’). Les visiteurs sont mieux, sous l’impulsion de ses entrants. Blas contraint Bizot à l’arrêt du pied en angle fermé (67’). À un quart d’heure de la fin, Simon et Hadjam entrent en jeu afin d’offrir un nouveau couloir gauche. Généreux dans les efforts, Mohamed se sort du marquage à l’entrée des dix-huit mètres et arme du droit. Sa frappe est trop écrasée pour inquiéter Bizot (78’). Les tentatives nantaises manquent tout de même de tranchant. Mohamed s’essaie encore de la tête, avec un ballon dans les airs compliqué à négocier. C’est au-dessus de la barre finistérienne (86’), tout comme la tentative décroisée de Coco (90+1’). Bizot, infranchissable ce soir, se dresse devant Mollet en conclusion de cette partie (90+2').

Prochain rendez-vous, dès dimanche (15h), sur la pelouse La Beaujoire avec la réception du RC Strasbourg. Une nouvelle rencontre très importante dans la lutte pour le maintien.

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Les Canaris n’ont remporté aucun de leurs 10 derniers matches de Ligue 1 (4 nuls, 6 défaites), leur plus longue série depuis novembre 2020-février 2021 (15).

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Après son revers du soir, le FC Nantes compte 32 points après 33 matches de Ligue 1 2022/23, n’ayant connu plus faible total à ce stade que 2 fois dans son histoire : 30 en 2006/07 (20ème et relégué en fin de saison) et 28 en 2020/21 (18ème et sauvé suite aux barrages).

Antoine Kombouaré, entraîneur du FC Nantes : "Aujourd’hui, on est en manque de réussite, avec des garçons qui commencent un peu à avoir peur. La première erreur nous met en difficulté, ensuite tu trembles et tu prends un deuxième but casquette en n’étant pas au marquage. Ces rencontres dans le bas du tableau se jouent sur des erreurs dans les deux surfaces de réparation. En deuxième période, on savait qu’on n’avait plus rien à perdre donc c’est là qu’on a le mieux joué. (…) On est dans la zone rouge. Maintenant, il reste quinze points à prendre. Il faut travailler pour rectifier le tir dès dimanche devant Strasbourg, avec cette pression du classement. (...) Je suis un combattant. Je suis convaincu qu'on va se maintenir et que le 4 juin, on sera devant cette zone-là."