Pour son dernier match de championnat de l'année à la Beaujoire, le FC Nantes accueille, samedi 14 décembre (20h), le Toulouse Football Club. Une affiche qui revêt un parfum particulier pour Vincent Bessat : le Lyonnais a fait ses premières classes de footballeur dans la ville Rose avant de quitter le club sans pouvoir s'exprimer avec l'équipe première. Il croisera samedi le TFC au sein de l'élite et n'hésite pas à mettre en garde : ''Il faut se dire que le match sera plus compliqué que celui face à l'OM''.
On imagine que la venue du Toulouse Football Club ne te laisse pas indifférent...
Vincent Bessat : "Je suis arrivé au club à 15 ans. J'ai appris le football de haut niveau là -bas. J'aurais souhaité y découvrir un peu plus le monde professionnel. Ça ne s'est pas fait pour X ou Y raisons. Je n'étais sans doute pas encore prêt à ce moment là . Il fallait que je m'aguerrisse en National avant de rebondir en Ligue 1 à Metz."
Depuis, tu as franchi les paliers. Te considères-tu comme un "joueur de Ligue 1" ?
Vincent Bessat : "Quand j'aurais cent matches à ce niveau, je pourrais dire que je suis un joueur de Ligue 1 ! A l'heure actuelle, je ne les ai pas (34, nldr). On travaille pour progresser chaque jour et apporter le maximum à l'équipe. Il faut aussi que j'augmente mes statistiques personnelles : être plus tueur devant le but, même si je ne suis pas habitué à m'y retrouver souvent, améliorer mes centres pour donner de meilleurs ballons devant le but et continuer aussi à donner des avant-derniers ballons ! Mine de rien, je dois être à six ou sept ! Il faut continuer comme ça, et continuer à travailler défensivement pour l'équipe."
As-tu gardé contact avec Toulouse ?
Vincent Bessat : "Oui, j'ai gardé des liens. Je côtoie encore plusieurs personnes qui ont quitté le football de haut niveau. Certains amis proches seront d'ailleurs présents au stade samedi. Et puis, je vais souvent là -bas."
Quel regard portes-tu sur le TFC ?
Vincent Bessat : "C'est une formation très compliquée à jouer. J'espère que nous allons vite mettre de côté l'euphorie des deux victoires face à Valenciennes et Marseille pour aborder le match du mieux possible. Il faut se dire que le match sera plus compliqué que celui face à l'OM. Ce n'est pas une équipe qui va faire le jeu. Le match sera plus difficile."
Le TFC semble capable de tout...
Vincent Bessat : "Oui, c'est ce que l'on observe depuis le début de saison. Personnellement, je les ai vus sur deux ou trois matches. Ils sont capables de rater des parties de match. Ils ont parfois des absences, mais à d'autres moments, ils sont extraordinaires ! A nous d'être vigilant, surtout que Toulouse reste malgré tout un concurrent direct. On va essayer de terminer sur une bonne note pour notre public."
Justement, les supporters répondront à nouveau présent...
Vincent Bessat : "C'est une continuité. Ils sont derrière nous depuis le début ! Je pense que beaucoup de clubs en France nous envient. A Toulouse, c'est tout pour le rugby. Même en haut du classement, il n'y avait pas autant d'engouement qu'ici. Nantes est une ville qui respire le football. On est bien à Nantes, même très bien (sourire) ! Nous vivons des moments extraordinaires. Il faut en profiter, ce n'est pas toujours le cas dans une carrière. Il faut en avoir conscience."
En plus des supporters, les joueurs semblent tous solidaires...
Vincent Bessat : "C'est un vestiaire exceptionnel ! Peut-être que les résultats y contribuent, mais c'est une réalité : nous vivons bien ensemble. Par exemple, personne ne rechigne à venir aux repas de groupe. Ce n'était pas forcément le cas dans mes clubs précédents. A l'entraînement, les joueurs se donnent à fond. Le coach laisse aussi une chance à tout le monde. Il y a plein de paramètres qui font que le groupe est uni."
Vincent Bessat : "Je suis arrivé au club à 15 ans. J'ai appris le football de haut niveau là -bas. J'aurais souhaité y découvrir un peu plus le monde professionnel. Ça ne s'est pas fait pour X ou Y raisons. Je n'étais sans doute pas encore prêt à ce moment là . Il fallait que je m'aguerrisse en National avant de rebondir en Ligue 1 à Metz."
Depuis, tu as franchi les paliers. Te considères-tu comme un "joueur de Ligue 1" ?
Vincent Bessat : "Quand j'aurais cent matches à ce niveau, je pourrais dire que je suis un joueur de Ligue 1 ! A l'heure actuelle, je ne les ai pas (34, nldr). On travaille pour progresser chaque jour et apporter le maximum à l'équipe. Il faut aussi que j'augmente mes statistiques personnelles : être plus tueur devant le but, même si je ne suis pas habitué à m'y retrouver souvent, améliorer mes centres pour donner de meilleurs ballons devant le but et continuer aussi à donner des avant-derniers ballons ! Mine de rien, je dois être à six ou sept ! Il faut continuer comme ça, et continuer à travailler défensivement pour l'équipe."
As-tu gardé contact avec Toulouse ?
Vincent Bessat : "Oui, j'ai gardé des liens. Je côtoie encore plusieurs personnes qui ont quitté le football de haut niveau. Certains amis proches seront d'ailleurs présents au stade samedi. Et puis, je vais souvent là -bas."
Quel regard portes-tu sur le TFC ?
Vincent Bessat : "C'est une formation très compliquée à jouer. J'espère que nous allons vite mettre de côté l'euphorie des deux victoires face à Valenciennes et Marseille pour aborder le match du mieux possible. Il faut se dire que le match sera plus compliqué que celui face à l'OM. Ce n'est pas une équipe qui va faire le jeu. Le match sera plus difficile."
Le TFC semble capable de tout...
Vincent Bessat : "Oui, c'est ce que l'on observe depuis le début de saison. Personnellement, je les ai vus sur deux ou trois matches. Ils sont capables de rater des parties de match. Ils ont parfois des absences, mais à d'autres moments, ils sont extraordinaires ! A nous d'être vigilant, surtout que Toulouse reste malgré tout un concurrent direct. On va essayer de terminer sur une bonne note pour notre public."
Justement, les supporters répondront à nouveau présent...
Vincent Bessat : "C'est une continuité. Ils sont derrière nous depuis le début ! Je pense que beaucoup de clubs en France nous envient. A Toulouse, c'est tout pour le rugby. Même en haut du classement, il n'y avait pas autant d'engouement qu'ici. Nantes est une ville qui respire le football. On est bien à Nantes, même très bien (sourire) ! Nous vivons des moments extraordinaires. Il faut en profiter, ce n'est pas toujours le cas dans une carrière. Il faut en avoir conscience."
En plus des supporters, les joueurs semblent tous solidaires...
Vincent Bessat : "C'est un vestiaire exceptionnel ! Peut-être que les résultats y contribuent, mais c'est une réalité : nous vivons bien ensemble. Par exemple, personne ne rechigne à venir aux repas de groupe. Ce n'était pas forcément le cas dans mes clubs précédents. A l'entraînement, les joueurs se donnent à fond. Le coach laisse aussi une chance à tout le monde. Il y a plein de paramètres qui font que le groupe est uni."
Par A.D.