Musée des canaris Blason

 

Le FC Nantes d'ATAC

Histoire et Patrimoine raconte...

Il a fallu beaucoup d’années aux Troyens pour retrouver les Canaris en Division 1, et donc pour fouler la pelouse de La Beaujoire pour la première fois. Depuis la saison 1977-1978, l’ATAC n’avait pas vu la Division 1 avant son retour "made by Perrin" en saison 1999-2000.

Le samedi 11 septembre 1999, les joueurs nantais se déplacent à Troyes, lanterne rouge du championnat. Le promu champenois a beaucoup de difficultés à s’imposer, mais le coach des Canaris, Raynald Denoueix, ne prend pas cette confrontation à la légère. Il s’attend à une "bagarre physique" et pense à muscler son milieu de terrain, tout en gardant sa volonté de jouer. Sébastien Piocelle, Salomon Olembé, Frédéric Da Rocha accompagnent Eric Carrière (blessé rentrant) pour densifier l’entrejeu.

Tous les observateurs le répètent : se rendre chez le dernier de la classe, alors que le FC Nantes titille les sommets du classement, est tout sauf une promenade de santé. Les deux techniciens rivalisent de propos respectueux de l’adversaire, d’inquiétude vis-à-vis de leur propre défense - "surtout ne pas encaisser de but..." -, et comptent sur leurs attaquants pour amener le danger en actions de contres rapides. L’attaquant argentin du FC Nantes, Diego Bustos, est titulaire en Champagne.

Et pourtant, au soir de cette rencontre, les Nantais reviennent bredouilles. Non pas que l’adversaire soit tactiquement au-dessus, mais il est surtout un adversaire "vaillant". La combativité des joueurs de Perrin s’accompagne souvent d’emploi de "grands moyens".

Même si ce n’est pas une excuse, il est compliqué de tenir le ballon dans ces conditions. Encore plus quand le gardien troyen, Tony Heurtebis, arrête tout.

Les Canaris ont la maitrise du match, en première mi-temps, tout en gérant la situation, mais pas de conclusions au fond des filets.

Le coach nantais exprime son sentiment, après cette défaite : "l’amertume vient du fait que nous sommes supérieurs quand nous possédons la balle, mais pas dans l’attaque dudit ballon... Cela complique les choses pour développer son jeu..."

Pour ce retour dans l’élite du football français, l’ATAC prend le dessus sur les Canaris.

Mais au match retour, pour la première confrontation à La Beaujoire, en janvier 2000, les Canaris mettent 3 buts dans le caddie de l’ATAC (qui devient l’ESTAC à l’inter-saison 2000).

Le jeu nantais a repris le dessus.

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