Nous sommes au mois d’août 1973 (le 2 exactement), l’entame de la saison 1973/1974 est en vue, avec un démarrage 5 jours plus tard, en match à jouer à l’extérieur face au FC Metz.
Mais pour l’heure, il s’agit de peaufiner la préparation tactique et physique des Canaris de José Arribas. Après avoir joué des rencontres « amicales » contre le Paris FC à Carnac, et contre les virils tchèques d’Ostrava (FC Banik), les Jaune et Vert s’attaquent à un monstre du football européen, champion en titre de son pays, tout comme les Nantais : quelle superbe affiche au stade Marcel Saupin, que ce FC Nantes/Bayern Munich en dernier examen blanc !
Flanquée de ses grosses individualités de classe mondiale, comme Sepp Maier, Gernot Rohr, Uli Hoeness, Gerd Müller, Paul Breitner et bien évidemment Franz Beckenbauer, l’armada allemande affiche tout au long du match, une maîtrise technique et collective proche de la perfection. Les Munichois joue sur du velours, avec des mouvements collectifs faits de déviations, de changements de postes : ils mènent assez rapidement 2 à 0 à la 30ème minute, et enchaînent 2 autres buts 8 minutes plus tard.
Plus rien ne sera marqué, même si en cours de première mi-temps, un sursaut nantais emmené par Henri Michel, permet à l’Allemand du FC Nantes, Erich Maas, de tromper le gardien adverse, Sepp Maier,….mais le ballon heurte le poteau pour revenir en jeu. Pas en veine ce jour-là , les Nantais, surtout si on rajoute à cette malchance, une main flagrante dans la surface de réparation des Munichois, non sifflée par l’arbitre, et un but de Bernard Blanchet non validé à cause d’un hors-jeu très litigieux.
Le résultat final est sévère, et ne reflète pas la physionomie de la rencontre. Néanmoins, cette opposition se doit, avant tout, de permettre au coach nantais de jauger son effectif face à l’une des plus belles équipes européennes de l’époque... et, encore et toujours, d’aujourd’hui.
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