Comme d’habitude, voyageons dans le temps. Inauguré en septembre 1978, le Centre sportif de la Jonelière a vécu des évolutions, à plusieurs reprises.
En 2003, les besoins de scolarité pour les sportifs de haut niveau demandèrent un déménagement et un agrandissement de l’école, pour aller se situer en face du Centre José ARRIBAS, sur le plaine de jeux. En quatre mois, le CENS - le Centre d’Etude Nantais pour Sportifs - vit le jour, en janvier 2003, pour être inauguré en juin de la même année, par le ministre des sports de l’époque, Jean-François LAMOUR.
Mais bien avant ce changement, en 1989, sous l’égide de Michel TRONSON – multi cartes d’enseignant, d’entraîneur et futur président des instances du football -, le projet d’une école pour sportifs de haut niveau vit le jour : l’EPSHN – Ecole pour Sportifs de Haut Niveau – obligea à un agrandissement des bâtiments créés en 1978. (L’école changera de nom en 1994 pour devenir l’INES – Institut Nantais de l’Elite Sportive.)
Le Football Club de Nantes fut toujours dans l’obligation (plus ou moins suivie) de former des joueurs de grande qualité, attachés à leur Club et capables de hisser les équipes au plus haut niveau.
La création du Centre de formation fut une première étape. La deuxième étape en 1989 consista à étoffer la partie scolaire, en adaptant son rythme à l’exigence des entraînements quotidiens.
De nouveau bâtiments très lumineux furent construits sur le site, à commencer par celui accueillant les salles de cours, et des chambres pour l’internat (actuellement les bureaux administratifs du Club).
Cet agrandissement permit également d’accueillir un plus grand nombre de jeunes joueurs, sans trop limiter le recrutement "exclusivement au très haut niveau" : de jeunes footballeurs s’épanouissant plus tardivement, ils pouvaient ainsi postuler tout de même à la formation, suivis de près par les éducateurs du Club.
La génération de 1989-1990, encadrée par Gilles ALBERT et Raynald DENOUEIX, vit beaucoup de jeunes devenir de grands professionnels :
En parallèle de cet agrandissement scolaire, l’expérience fit apparaître le besoin de nouveaux locaux, tels que des vestiaires supplémentaires, des salles de relaxation et de concentration pour les joueurs, la veille des matches : "Beaucoup d’entre nous se plaignent de ne pas pouvoir se reposer en toute quiétude, dans les heures précédant le match, en restant dans leur environnement familial", témoignent certains joueurs dans ces années-là .
Cette idée plut d’autant aux collectivité locales, propriétaires des lieux, qu’une telle structure d’hébergement et de relaxation pouvait être utilisée par des équipes nantaises de haut niveau, dans d’autres disciplines que le football...
Toutes ces raisons expliquèrent l’acceptation par le Ville de Nantes, le Département et la Région, de financer cette extension, à hauteur de 90% de l’investissement.
Nous étions en 1989, et nous avons remonté le temps et l’histoire...